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Journal Extime de Max Memmi - Page 10

  • Prolifique ?

    Une de mes nièces à qui j’ai dédicacé mon nouveau roman Mathilde, une passion à Oléron, m’a fait remarquer combien j’étais prolifique.
    Certes, ma production a été abondante à partir de 2010 et surtout entre 2015 et 2019, mais mon dernier roman La Genèse ou l’amour fou, édité en novembre 2018, date donc déjà de presque deux ans. Et c’est aujourd’hui qu’elle trouve que je suis prolifique ? Je lui ai répondu que mon éditeur ne trouvait pas que j’étais un écrivain prolifique, puisque, à peine un roman est-il publié, qu’il me demande des nouvelles de mon prochain romain. Cela étant, pour me rassurer, je pourrais citer les noms d’une bonne dizaine d’écrivains, très connus, qui publient régulièrement un livre tous les ans. Et puis, surtout, comme j’avance en âge, et qu’indéniablement, je deviens un vieil homme, je suis bien conscient, qu’à présent, le temps m’est compté. Il me faut accélérer pour libérer toutes les idées qui fourmillent en moi. Tenter de rattraper le temps considérable consacré « aux autres » pendant de longues années. Des années perdues ? Non, pas de regret, chaque épisode de la vie apporte cette part de terreau qui contribue à l’enrichissement et à la maturation. Il n’est pas sûr que j’aurais pu écrire avant ce que j’ai produit aujourd’hui. Créer une œuvre ? Non, ce serait trop prétentieux, mais laisser quelques traces de mon passage, oui. Il y a un temps pour tout, dit l’Ecclésiale, fils de David, roi de Jérusalem, un temps pour se taire, et un temps pour parler.

    Et puisque je cite l’Ecclésiale, j’en profite pour ajouter cette phrase à l’intention des femmes que j’ai profondément aimées : il y a un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements.

  • La mort en chiffres

    Sur les quelques 600.000 personnes décédées en moyenne tous les ans: 
    Il a été recensé 150.000 à la suite de différents types de cancer.
    140.000 à la suite de maladies cardio-vasculaires.
    8000 de la grippe, mais le double soit 16.000 à la suite de bronchites.
    16.000 morts dus à des accidents domestiques.
    13.000 suite à des suicides.
    2000 par accidents de la route. Notons que ce chiffre variait entre 3000 et 3500 avant 2018. Il avait atteint presque 4000 en 2010 et dépassait les 8000 en 2000 !
    1300 à la suite d'accidents du travail.
    Et n'oublions pas les 100 à 200 victimes de violences conjugales en moyenne tous les ans.
    Les âges : du nouveau-né au centenaire, on meurt à tous âges, mais en moyenne  17.000 avaient entre 25 et 44 ans. 87.000 entre 45 et 64 ans. 237.000 entre 65 et 84 ans et 195.000 avaient plus de 85 ans.
    Et après avoir lu cette note, n'allez pas croire que je suis parcouru et envahi par des idées noires mortifères. Nenni, à mon âge auguste, j'éprouve encore une grande joie de vivre que je m'efforce de partager avec mes proches, ceux qui, toutefois, ne se sont pas éloignés de moi, depuis que je ne peux plus leur apporter autant qu'avant.
    Alors, me direz-vous, pourquoi cette comptabilité macabre, cette avalanche de chiffres sinistres? La réponse est dans mes romans, ( notamment la Belle Peul et le comptable, et dans celui qui va sortir dans quelques jours) mais aussi dans mes essais, et notamment La France en partage.)...Un simple besoin de curiosité.

  • Combien ?

    Combien sommes nous d'habitants en France ? 67 millions.
    Combien d'enfants naissent tous les ans?  en moyenne  750.000.
    Combien de personnes décèdent dans le même temps? 600.000. De quoi meurt-on ? A voir dans la prochaine note.
    Combien de mariages ? 227.000 dont 6000 entre personnes de même sexe.
    Combien se sont pacsés? 210.000.
    Combien d'étrangers acquièrent la nationalité française ? 115.000, mais naturellement cela ne modifie pas le nombre d'habitants. 

  • Hommage à mon frère Albert Memmi par la Bibliothèque nationale de Tunisie.

    Albert Memmi à la Bibliothèque Nationale de Tunisie

     

     

    Hommage de la BNT à Albert Memmi : Un livret en français et une exposition photographique

    “Hommage à Albert Memmi” est l’intitulé d’un livret en français qui est édité par la Bibliothèque nationale de Tunisie (BNT) et l’Association “Nous Tous” en hommage posthume à Albert Memmi, écrivain franco-tunisien (1920-2020).

    Cette nouvelle publication parue aux éditions Simpact en juin 2020 a été présentée vendredi 26 courant à la BNT au cours d’une rencontre organisée à l’occasion de la commémoration du 40ème jour du décès de l’écrivain, parti le 22 mai dernier à Paris à l’âge de 99 ans.

    Le livret de 126 pages est composé de témoignages et de textes écrits par des enseignants, bloggeurs, chercheurs, traducteurs, musiciens, journalistes, inspecteurs, comédiens, créateurs de bijoux, hellénistes et latinistes. Ils ont en commun, d’avoir étaient tous marqués par l’œuvre de l’écrivain disparu.

    Ce natif du 15 décembre 1920 était romancier, essayiste et penseur. Il avait fait ses études entre Tunis, Alger et Paris, ville où il avait résidé depuis l’aube de l’indépendance jusqu’à sa mort. Il a débuté sa carrière à Tunis en tant qu’enseignant de philosophie et responsable des pages culturelles à l’hebdomadaire “L’Action” (l’actuel Jeune Afrique).

    Parmi ses œuvres, “La Statue de sel” (1953) et “Agar” (1955), “Portrait du colonisé” et “Portrait du colonisateur (1957), “Anthologie des écrivains maghrébins d’expression française” (1964), “Juifs et arabes” (1974) un essai qui avait suscité beaucoup de critiques. Cet écrivain dont l’oeuvre traduit la pluralité identitaire et littéraire de son auteur, est lauréat du Grand prix de la francophonie pour l’ensemble de son œuvre écrite en français en 2004.

    La préface du livret est signée par Raja Ben Slama, directrice générale de la BNT, en plus d’un texte de l’association ” Nous Tous “, parus en version arabe avec une traduction en Français.

    “‘Tunis nous rassemble’ : ses couleurs chatoient autour du divan sur lequel s’étend Albert Memmi, sur l’image de la couverture…”, écrit Ben Slama. “Le blanc des murs et du Jasmin. Et l’ ‘être-ensemble’ qui habite son nom, comme si la seule prononciation du mot de Tunisie était une conjugaison de la solitude… Voilà tout ce qui la rend présente dans l’existence d’Albert Memmi et dans sa poétique, car comme il là affirmé, il ne là en vérité jamais quittée”, lit-on encore.

    “Cette commémoration est une lutte contre la frustration, l’exclusion et la marginalisation “, a déclaré Ben Slama dans son allocution d’ouverture de cette rencontre à laquelle ont pris part plusieurs académiciens, écrivains et chercheurs.

    Cette idée, elle l’évoque dans son texte à la préface du livret pour dire; “Nous tous qui appartenons à des horizons variés et des générations différentes sommes réunis pour célébrer celui qui a le mieux écrit contre le racisme et l’hétérophobie. Nous répercutons en son propre pays la voix de cet étranger exilé.”.

    Le hall de la BNT a abrité aussi une exposition photographique intitulé ” La Hara d’Albert Memmi” montrant le quartier juif à la Médina de Tunis, appelé “El Hara”, où était né Albert Memmi et avait vécu une bonne partie de sa jeunesse dans sa maison familiale à Rue Tronja. Il s’agit d’une collection de photos anciennes œuvre de Bernard Allali, écrivain de l’histoire et la culture des juifs de Tunisie.

    Certaines de ces photos ornent le livret après avoir eu l’autorisation de Bernard Allali, indique la BNT. Une citation du livre ” La Statue du Sel ” accompagne certaines photos visibles sur la page 59.

    Cet ouvrage traduit en plusieurs langues avait valu à son auteur plusieurs prix prestigieux. Il y décrit la vie dans son ancien quartier ; ” les habitants n’avaient pas d’eau courante. L’Absence totale d’eau courante générait dans ce quartier où tout manquait une singulière solidarité qui renforçait cette impression singulière d’appartenir à une tribu égarée, perdue depuis des siècles et que personne ne semblait chercher “.

  • Un gouvernement de droite, vraiment?

    Tous les médias clament que le nouveau gouvernement est plus à droite que jamais. Je ne suis pas d'accord. Dans l'équipe qui vient d'être constituée autours de Jean Castex, 9 ministres, ( soit 28 % ) sont incontestablement issues de la gauche( PS, EELV et PRG) et 7 seulement ( 22 %) de la droite ( ancien parti UMP, LR, divers droite), mais surtout presque tous les autres ( environ 44%) viennent bien de la société civile, et ce qui me paraît encore plus important, c'est e constater qu'aujourd'hui encore un ministre sur deux appartient au parti La République en marche fondé par Emmanuel Macron. Sur quoi se basent ces médias pour affirmer que notre Président renforce de plus en plus sa droite? Un grand ministère, celui de l'économie tenu par Bruno le Maire( ex-LR, ( mais qui n'a plus aucune sympathie pour ses ex-amis, voyez ses réponses musclées dans les questions au gouvernement), en face un autre grand ministère , celui de l'Europe et des affaires étrangères, tenu par Yves le Drian, socialiste pur jus, ministre de Mitterrand et de Hollande. Un grand ministère, celui de l'Intérieur, tenu par Gérald Darmanin, ancien lieutenant de Sarkozy, en face un aussi grand ministère, celui de la justice tenu par un authentique homme de gauche, Eric Dupond-Moretti. Roselyne Bachelot à la culture mais en face Barbara Pompili à l'écologie, et je peux multiplier les exemples qui prouvent, si besoin est, que ce fameux saint équilibre droite -gauche ( que pourtant je déteste tant) a bien été respecté ! alors, mesdames et messieurs les journalistes, arrêtez, de grâce, de dire des sottises et de répéter les sottises dites par ceux qui vous précédent.
    De plus, il s'agit de ministres plus jeunes qu'auparavant, la moyenne d'âge serait de 50 ans, mais cette moyenne est tirée vers le haut, à cause de la présence de deux septuagénaires, Madame Bachelot et Le Drian.