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Journal Extime de Max Memmi - Page 8

  • Terroriser sans être un terroriste

    Quand un forcené terrorise la population en menaçant de tuer ou même en passant à l’acte, je suis toujours surpris que les autorités ne le considèrent pas pour autant comme un terroriste. En effet le Parquet antiterroriste n’est saisi pour enquête que si l’assaillant qui menace ou qui commet un attentat agit pour des motifs politiques. Mon dico est clair là-dessus qui donne du terrorisme la définition suivante : emploi de la violence à des fins politique.

    Il n’empêche, je reste à chaque fois perplexe : quelqu’un sème la terreur mais il n’est pas qualifié de terroriste.  Et cela arrive très souvent quand nous nous trouvons en présence de toutes sortes d’actes de violences provoqués par des individus plus ou moins dangereux, récidivistes ou simplement pris de folie subite.

    Ainsi le dernier en date, cet individu de 35 ans de nationalité haïtienne, armé d’un couteau et menaçant de tuer des enfants d’un centre de loisirs proche de la gare d’Ermont-Eaubonne, dans le Val d’Oise, et qui a été « maîtrisé » (comme on dit dans de telles circonstances), c’est-à-dire blessé mortellement de cinq balles de revolver (excusez du peu) par des agents de la SNCF dûment accrédités. On dira que c’était l’acte d’un simple déséquilibré, mais, en l'espèce, hélas, connu des services de la police pour d’autres actes de violence et divers trafics de stupéfiants.

  • La pandémie: le bilan après un an et demi

    Chiffres communiqués par l'Organisation mondiale de la santé:  depuis le 1 janvier 2020 la pandémie a fait au moins 4 millions de  morts dans le monde dont environ la moitié répartie entre les pays suivants:

    Les Etats-Unis le plus touché  avec plus de 600.000 morts, le Brésil,  plus de 500.000 morts, suivi par l'Inde  400.000 DC, le Mexique plus de 200.000 et le Pérou avec près de 200.000 morts également  qui déplore ainsi le plus de morts par rapport à sa population.
    Quid de l'Europe?
    L'Italie, le Royaume uni comme la Russie, enregistrent le même nombre de morts: 127500. La France 111.000 morts, l'Allemagne 91.000 suivie de l'Espagne avec 81.000 morts.
    Enfin e
    n Asie : 83.000 morts en Iran et 46.000 en Turquie.
    Mais L'OMS insiste sur le fait que tous les chiffres hors de notre continent seraient sous-évalués.
    Mais cette épouvantable pandémie est loin d'être éradiquée !

  • Les élections régionales

    Consternant ce spectacle que nous offre ces politiques en pavoisant comme ils le font après ce qu’ils appellent leurs victoires. Être élus par moins de 15% de la population de leur territoire n’a rien de glorieux. Certes ils ne sont pas responsables de ce nombre désastreux d’abstentionnistes, car les causes de ce désintérêt sont multiples et d’ordre national, mais au moins qu’ils restent modestes, ils n’ont été élus que par une pougnée de fidèles irréductibles qui apprécient leurs actions sur le plan local. Je suis curieux de voir les résultats des prochains sondages en vue de l’élection présidentielle, qui ne manqueront pas d’être lancés très prochainement, pour vérifier s’il y a adéquation entre ces élections régionales et celle de la future présidentielle, très proche à présent : à peine dans 10 mois.

  • Sylvain Tesson

    Je considère Sylvain Tesson comme un écrivain majeur. Sa langue est riche et son verbe imagé.  J'aime l'homme - l'écrivain et l'aventurier. J'ai donc été surpris, et choqué par une phrase relevée dans ce qu'il a écrit dans sa rubrique Par les livres et par les champs, dans les colonnes du dernier numéro de Lire, Magazine littéraire daté de décembre 2020-janvier 2021, auquel je suis abonné depuis les temps lointains où ce journal était dirigé par notre ami Bernard Pivot.  Son article qui s'intitule Chronos contre la fée clochette est consacré à  la critique du livre  de 174 pages : Rien pour demain de Bruno Remaury publié par les éditions José Corti, qui traite du temps, non du temps qu'il fait, bien sûr, mais du temps qui passe, de la relativité du temps. Mais ce n'est pas un  Essai, mais bien un roman, puisqu'il est peuplé de nombreux personnages. Alors quelle est cette phrase que je désapprouve totalement parce que je la trouve désobligeante ? La voici que je souligne et que je mets en italique  pour ne pas l'isoler de son contexte que je cite entièrement, car l'ensemble serait assez beau sauf, hélas, la phrase qui me déplait et que je souligne : " La bataille est mythologique. D'un côté Chronos, le dieu du temps qui entraine les hommes à la mort, mais enjoint chaque génération à reprendre la valse, immanquable stable. De l'autre, notre modernité qui veut abolir la fluctuation des heures et proclame sottement la perpétuelle jeunesse pour se maintenir sur la fine pointe de l'instant, quitte à accepter une vie d'employé d'usine, suant sa stérilité sur le bord de l'abime.  Fin de citation.  
    Quel mépris dans ce propos, je déteste cette attitude élitiste...Ou alors je n'ai pas tout compris... Si quelqu'un veut bien m'éclairer !

  • L'année la plus terrible de notre histoire, vraiment ?

    Je lis ici et là que 2020 aura été l'année la plus sombre, la plus terrible de notre histoire ! Je ne suis pas du tout d'accord. Certes les dix mois qui se sont écoulés ont été très difficiles, très éprouvants, étranges, pesants, presque surréalistes. Le Président Emmanuel Macron a osé même proclamé que nous étions en guerre. Pourtant, rien de comparable. Si nous vivons une crise sanitaire sans précédente qui s'accompagne d'une crise économique très brutale, nous ne vivons quand même pas dans une société en guerre. Nous ne risquons pas de voir déferler des barbares aux portes de nos maisons, aux instincts et intentions criminels, ce ne sont pas la tyrannie et la violence qui font la loi, ni encore moins l'arbitraire. Nous vivons au sein d'une démocratie, libre de nos mouvements et de nos paroles, nous ne souffrons d'aucune pénurie, les biens de consommation restent abondants. Même si hélas, il y a encore trop de pauvreté et trop de précarité dans notre pays, et que cette épidémie a aggravé la situation matérielle et psychique des plus fragiles, et que nous devons répondre par plus de solidarité, il n'en reste pas moins que la situation n'a rien de comparable avec la guerre. Arrêtons de geindre et de dire n'importe quoi. Nous allons vaincre cette épidémie, c'est juste une question de patience.