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Journal Extime de Max Memmi - Page 8

  • Sylvain Tesson

    Je considère Sylvain Tesson comme un écrivain majeur. Sa langue est riche et son verbe imagé.  J'aime l'homme - l'écrivain et l'aventurier. J'ai donc été surpris, et choqué par une phrase relevée dans ce qu'il a écrit dans sa rubrique Par les livres et par les champs, dans les colonnes du dernier numéro de Lire, Magazine littéraire daté de décembre 2020-janvier 2021, auquel je suis abonné depuis les temps lointains où ce journal était dirigé par notre ami Bernard Pivot.  Son article qui s'intitule Chronos contre la fée clochette est consacré à  la critique du livre  de 174 pages : Rien pour demain de Bruno Remaury publié par les éditions José Corti, qui traite du temps, non du temps qu'il fait, bien sûr, mais du temps qui passe, de la relativité du temps. Mais ce n'est pas un  Essai, mais bien un roman, puisqu'il est peuplé de nombreux personnages. Alors quelle est cette phrase que je désapprouve totalement parce que je la trouve désobligeante ? La voici que je souligne et que je mets en italique  pour ne pas l'isoler de son contexte que je cite entièrement, car l'ensemble serait assez beau sauf, hélas, la phrase qui me déplait et que je souligne : " La bataille est mythologique. D'un côté Chronos, le dieu du temps qui entraine les hommes à la mort, mais enjoint chaque génération à reprendre la valse, immanquable stable. De l'autre, notre modernité qui veut abolir la fluctuation des heures et proclame sottement la perpétuelle jeunesse pour se maintenir sur la fine pointe de l'instant, quitte à accepter une vie d'employé d'usine, suant sa stérilité sur le bord de l'abime.  Fin de citation.  
    Quel mépris dans ce propos, je déteste cette attitude élitiste...Ou alors je n'ai pas tout compris... Si quelqu'un veut bien m'éclairer !

  • L'année la plus terrible de notre histoire, vraiment ?

    Je lis ici et là que 2020 aura été l'année la plus sombre, la plus terrible de notre histoire ! Je ne suis pas du tout d'accord. Certes les dix mois qui se sont écoulés ont été très difficiles, très éprouvants, étranges, pesants, presque surréalistes. Le Président Emmanuel Macron a osé même proclamé que nous étions en guerre. Pourtant, rien de comparable. Si nous vivons une crise sanitaire sans précédente qui s'accompagne d'une crise économique très brutale, nous ne vivons quand même pas dans une société en guerre. Nous ne risquons pas de voir déferler des barbares aux portes de nos maisons, aux instincts et intentions criminels, ce ne sont pas la tyrannie et la violence qui font la loi, ni encore moins l'arbitraire. Nous vivons au sein d'une démocratie, libre de nos mouvements et de nos paroles, nous ne souffrons d'aucune pénurie, les biens de consommation restent abondants. Même si hélas, il y a encore trop de pauvreté et trop de précarité dans notre pays, et que cette épidémie a aggravé la situation matérielle et psychique des plus fragiles, et que nous devons répondre par plus de solidarité, il n'en reste pas moins que la situation n'a rien de comparable avec la guerre. Arrêtons de geindre et de dire n'importe quoi. Nous allons vaincre cette épidémie, c'est juste une question de patience. 

  • Mon nouveau roman : le message envoyé à mes relations pour présenter ce livre et plus généralement mon travail

    Bonjour à toutes et à tous,

    Malgré les moments très difficiles que nous vivons, - virus de nouveau très actif et actes de terrorisme barbares – la vie doit néanmoins continuer. Il nous faut rester optimiste, confiant en l’avenir, et en attendant, pour occuper son temps, quoi de mieux que la lecture, pour sortir, et nous évader de ce confinement désespérant que l’on nous impose.

    Donc, lisez, lisez, lisez. La littérature à notre disposition reste abondante, et pour tous les goûts, c’est la meilleure occupation qui soit. Et même si notre gouvernement a décidé – certes pour tenter de nous protéger de la circulation de ce redoutable virus, - que le livre n’était pas un produit de première nécessité et donc que sa vente pouvait être différée, il existe toujours des possibilités pour se procurer des livres. Les services postaux continuent de fonctionner normalement. J’ai vu sur des réseaux sociaux que certains ont imaginé d’échanger des livres ? Pourquoi pas ? En tout cas, il semble toujours possible de téléphoner à son libraire habituel, qui trouvera une solution, j’en suis sûr.

    Et enfin, n’oubliez pas que votre propre bibliothèque recèle des trésors souvent oubliés.

    Pour l’heure, en ce qui me concerne, je vous adresse un lien permettant d’accéder à l’interview que j’ai accordée à la suite de la parution de mon septième roman : Mathilde, une folle passion à Oléron, publié par les Éditions Orizons, 25 rue des Écoles, 75005 Paris. Compte tenu de la crise sanitaire, cet entretien a été réalisé par visioconférence. Il est donc de moins bonne qualité que celui, par exemple, réalisé à l’occasion de la publication de mon Essai La France en partage, par une caméra haute définition dans les locaux de mon éditeur parisien.

    Cette nouvelle vidéo, comme les précédentes, est visible sur le site de YouTube, et pourra être re-visualisée pendant des années sans date de péremption. (Ce nouveau lien s’ajoute donc aux autres liens qui restent tous actifs et opérationnels, y compris les interviews audios accordés à des stations radios).) C’est dire leur importance ; c’est pourquoi, au cours de cette dernière interview, - extrêmement riche, eu égard aux nombreuses questions pertinentes qui m’ont été posées, - je ne me suis pas contenté de parler de ce nouveau roman, j’ai été bien plus loin ; en évoquant mon travail de romancier, j’en ai profité pour me raconter ; en faisant également un rapide survol de ma vie, je me suis livré plus que d’habitude.

    Je ne regrette aucun de mes propos ; dommage seulement que je parais si crispé, si congestionné, loin de ce que je suis normalement, mais l’exercice était peut-être difficile, et donc l’émotion palpable.

    Encore un mot : je vous précise que mon nouveau roman est disponible dans toutes les librairies ainsi que dans les espaces culturels des grandes surfaces, (dans la mesure où ces établissements pourront fonctionner normalement, eu égard à la crise sanitaire) ou, d’ores et déjà, par commande en ligne chez mon éditeur ou chez Amazone ou la Fnac.

    Je reste aussi, comme d’habitude, à votre disposition, pour vous expédier ce livre, après l’avoir dédicacé.

    Bonne lecture, bon courage et tenez bon la barre ! Comme disait ma mère, Chéïlle méïlle doum (Rien ne dure).

    Les liens entre lecteurs et écrivains ne doivent jamais être rompus, quoi qu’il en coûte, comme dit le Prince qui nous gouverne.

    Bien cordialement,

    Max Memmi

    PS : mille pardons au cas où le service de presse de mon éditeur vous aurait déjà adressé cet enregistrement.

  • L'évolution du virus en France

    Pendant ce qu'on a appelé la première vague de la montée en puissance du virus, j'ai fait plusieurs notes sur mon blog, puis pendant les périodes de confinement et de déconfinement, ensuite je me suis lassé, fatigué de ce trop plein d'informations sur ce sujet, certes dramatique, mais ô combien anxiogène, qui envahit tous les médias.

    Je reviens aujourd'hui sur le sujet car il me semble avec l'annonce de la mise sur la marché de plusieurs vaccins tous aussi efficaces, destinés à nous protéger, que nous abordons enfin un tournant qui nous conduit vers un chemin plus lumineux, porteur de véritables espoirs.
    Je vais donc produire une note par semaine pour ma propre mémoire et ceux qui veulent bien me lire.
     

    Aujourd'hui 18 novembre, on dénombre:

    - 2.065.000 personnes atteintes de ce virus appelé la Covid 19
    - 32.811 sont hospitalisés malades de ce virus.
    - 4759 sont en réanimation,
    - et le nombre de morts enregistrés  depuis le début de l'épidémie ( environ 10 mois) est de 47.000.
    Des chiffres effrayants qui expliquent que nous sommes encore condamnés à un désespérant confinement.
    Et pourtant le Président de la République va certainement annoncer au cours de son intervention télévisée, mardi prochain, des allégements à ce confinement, car, en effet, au cours de la semaine passée soit du 11 au 18 novembre, nous assistons à une inversion de la courbe montante des dégâts causés par ce maudit virus.
    Ainsi, le nombre de personnes contaminées s'est élevé à 200.000, soit en baisse de 38% par rapport aux deux semaines précédentes, le nombre des nouvelles hospitalisations à 16.000 soit en baisse de 15%, 565 nouvelles réanimations soit moins 12%.
    Donc devant ces chiffres plutôt rassurants, il est certain que les annonces attendues porteront, non pas sur un déconfinement, car cela est , à l'évidence, trop prématuré, mais vers une adaptation du confinement, c'est à dire une sortie progressive de ce confinement dévastateur pour le moral comme pour l'économie, probablement l'annonce de l'ouverture des petits commerces, ce qui serait une très bonne chose.
    Le mot même de déconfinement devrait être banni du langage. Car il faudra éviter à tout prix un nouveau déconfinement total qui engendra une nouvelle vagues de contaminations et quelques semaines plus tard des mesures de reconfinement, décisions en yo-yo qui mettent notre moral à rude épreuve et nous épuisent, et surtout entrainent des dégâts considérables chez les commerçants. Espérons que ceux qui nous gouvernent l'auront compris.

  • L'enregistrement de l'interview pour présenter mon dernier roman

    Voici l'interview que j'ai donné (à distance!) à l'occasion de la sortie de mon nouveau livre "Mathilde, une passion à Oléron" publié aux éditions Orizons :