Quand un forcené terrorise la population en menaçant de tuer ou même en passant à l’acte, je suis toujours surpris que les autorités ne le considèrent pas pour autant comme un terroriste. En effet le Parquet antiterroriste n’est saisi pour enquête que si l’assaillant qui menace ou qui commet un attentat agit pour des motifs politiques. Mon dico est clair là-dessus qui donne du terrorisme la définition suivante : emploi de la violence à des fins politique.
Il n’empêche, je reste à chaque fois perplexe : quelqu’un sème la terreur mais il n’est pas qualifié de terroriste. Et cela arrive très souvent quand nous nous trouvons en présence de toutes sortes d’actes de violences provoqués par des individus plus ou moins dangereux, récidivistes ou simplement pris de folie subite.
Ainsi le dernier en date, cet individu de 35 ans de nationalité haïtienne, armé d’un couteau et menaçant de tuer des enfants d’un centre de loisirs proche de la gare d’Ermont-Eaubonne, dans le Val d’Oise, et qui a été « maîtrisé » (comme on dit dans de telles circonstances), c’est-à-dire blessé mortellement de cinq balles de revolver (excusez du peu) par des agents de la SNCF dûment accrédités. On dira que c’était l’acte d’un simple déséquilibré, mais, en l'espèce, hélas, connu des services de la police pour d’autres actes de violence et divers trafics de stupéfiants.