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Journal Extime de Max Memmi - Page 9

  • Mon nouveau roman : le message envoyé à mes relations pour présenter ce livre et plus généralement mon travail

    Bonjour à toutes et à tous,

    Malgré les moments très difficiles que nous vivons, - virus de nouveau très actif et actes de terrorisme barbares – la vie doit néanmoins continuer. Il nous faut rester optimiste, confiant en l’avenir, et en attendant, pour occuper son temps, quoi de mieux que la lecture, pour sortir, et nous évader de ce confinement désespérant que l’on nous impose.

    Donc, lisez, lisez, lisez. La littérature à notre disposition reste abondante, et pour tous les goûts, c’est la meilleure occupation qui soit. Et même si notre gouvernement a décidé – certes pour tenter de nous protéger de la circulation de ce redoutable virus, - que le livre n’était pas un produit de première nécessité et donc que sa vente pouvait être différée, il existe toujours des possibilités pour se procurer des livres. Les services postaux continuent de fonctionner normalement. J’ai vu sur des réseaux sociaux que certains ont imaginé d’échanger des livres ? Pourquoi pas ? En tout cas, il semble toujours possible de téléphoner à son libraire habituel, qui trouvera une solution, j’en suis sûr.

    Et enfin, n’oubliez pas que votre propre bibliothèque recèle des trésors souvent oubliés.

    Pour l’heure, en ce qui me concerne, je vous adresse un lien permettant d’accéder à l’interview que j’ai accordée à la suite de la parution de mon septième roman : Mathilde, une folle passion à Oléron, publié par les Éditions Orizons, 25 rue des Écoles, 75005 Paris. Compte tenu de la crise sanitaire, cet entretien a été réalisé par visioconférence. Il est donc de moins bonne qualité que celui, par exemple, réalisé à l’occasion de la publication de mon Essai La France en partage, par une caméra haute définition dans les locaux de mon éditeur parisien.

    Cette nouvelle vidéo, comme les précédentes, est visible sur le site de YouTube, et pourra être re-visualisée pendant des années sans date de péremption. (Ce nouveau lien s’ajoute donc aux autres liens qui restent tous actifs et opérationnels, y compris les interviews audios accordés à des stations radios).) C’est dire leur importance ; c’est pourquoi, au cours de cette dernière interview, - extrêmement riche, eu égard aux nombreuses questions pertinentes qui m’ont été posées, - je ne me suis pas contenté de parler de ce nouveau roman, j’ai été bien plus loin ; en évoquant mon travail de romancier, j’en ai profité pour me raconter ; en faisant également un rapide survol de ma vie, je me suis livré plus que d’habitude.

    Je ne regrette aucun de mes propos ; dommage seulement que je parais si crispé, si congestionné, loin de ce que je suis normalement, mais l’exercice était peut-être difficile, et donc l’émotion palpable.

    Encore un mot : je vous précise que mon nouveau roman est disponible dans toutes les librairies ainsi que dans les espaces culturels des grandes surfaces, (dans la mesure où ces établissements pourront fonctionner normalement, eu égard à la crise sanitaire) ou, d’ores et déjà, par commande en ligne chez mon éditeur ou chez Amazone ou la Fnac.

    Je reste aussi, comme d’habitude, à votre disposition, pour vous expédier ce livre, après l’avoir dédicacé.

    Bonne lecture, bon courage et tenez bon la barre ! Comme disait ma mère, Chéïlle méïlle doum (Rien ne dure).

    Les liens entre lecteurs et écrivains ne doivent jamais être rompus, quoi qu’il en coûte, comme dit le Prince qui nous gouverne.

    Bien cordialement,

    Max Memmi

    PS : mille pardons au cas où le service de presse de mon éditeur vous aurait déjà adressé cet enregistrement.

  • L'évolution du virus en France

    Pendant ce qu'on a appelé la première vague de la montée en puissance du virus, j'ai fait plusieurs notes sur mon blog, puis pendant les périodes de confinement et de déconfinement, ensuite je me suis lassé, fatigué de ce trop plein d'informations sur ce sujet, certes dramatique, mais ô combien anxiogène, qui envahit tous les médias.

    Je reviens aujourd'hui sur le sujet car il me semble avec l'annonce de la mise sur la marché de plusieurs vaccins tous aussi efficaces, destinés à nous protéger, que nous abordons enfin un tournant qui nous conduit vers un chemin plus lumineux, porteur de véritables espoirs.
    Je vais donc produire une note par semaine pour ma propre mémoire et ceux qui veulent bien me lire.
     

    Aujourd'hui 18 novembre, on dénombre:

    - 2.065.000 personnes atteintes de ce virus appelé la Covid 19
    - 32.811 sont hospitalisés malades de ce virus.
    - 4759 sont en réanimation,
    - et le nombre de morts enregistrés  depuis le début de l'épidémie ( environ 10 mois) est de 47.000.
    Des chiffres effrayants qui expliquent que nous sommes encore condamnés à un désespérant confinement.
    Et pourtant le Président de la République va certainement annoncer au cours de son intervention télévisée, mardi prochain, des allégements à ce confinement, car, en effet, au cours de la semaine passée soit du 11 au 18 novembre, nous assistons à une inversion de la courbe montante des dégâts causés par ce maudit virus.
    Ainsi, le nombre de personnes contaminées s'est élevé à 200.000, soit en baisse de 38% par rapport aux deux semaines précédentes, le nombre des nouvelles hospitalisations à 16.000 soit en baisse de 15%, 565 nouvelles réanimations soit moins 12%.
    Donc devant ces chiffres plutôt rassurants, il est certain que les annonces attendues porteront, non pas sur un déconfinement, car cela est , à l'évidence, trop prématuré, mais vers une adaptation du confinement, c'est à dire une sortie progressive de ce confinement dévastateur pour le moral comme pour l'économie, probablement l'annonce de l'ouverture des petits commerces, ce qui serait une très bonne chose.
    Le mot même de déconfinement devrait être banni du langage. Car il faudra éviter à tout prix un nouveau déconfinement total qui engendra une nouvelle vagues de contaminations et quelques semaines plus tard des mesures de reconfinement, décisions en yo-yo qui mettent notre moral à rude épreuve et nous épuisent, et surtout entrainent des dégâts considérables chez les commerçants. Espérons que ceux qui nous gouvernent l'auront compris.

  • L'enregistrement de l'interview pour présenter mon dernier roman

    Voici l'interview que j'ai donné (à distance!) à l'occasion de la sortie de mon nouveau livre "Mathilde, une passion à Oléron" publié aux éditions Orizons :

     


  • L'indifférence et le plan de relance

    Mes compatriotes me paraissent de plus en plus indifférents à tout ce qui les entourent, aux événements qui bousculent le monde aux quatre coins de la planète, à notre planète justement, malade par la pollution et le réchauffement climatique, à la pauvreté de près d’un cinquième de la population mondiale, des centaines de millions d’êtres humains qui n’ont même pas accès à l’eau potable, plus près de nous, aux annonces du gouvernement, tout de même un plan de  cent milliards d’euros, pour tenter de relancer notre économie très atteinte par les mesures drastiques sanitaires prises pour essayer d’enrayer la propagation de ce virus qui rend fou le monde scientifique, entrainant des déclarations intempestives, contradictoires, anxiogènes, un nouveau pouvoir tyrannique , et face à lui un autre monde qui semble devenir indifférent à tout, qu’il soit résigné ou déchainé ,en réalité , indifférent, c’est le mot qui me parait le plus approprié, acceptant de tout banaliser. J’ai toujours considéré qu’il n’y a pas pire que le sentiment d’indifférence. L’indifférence, à mes yeux, est quelque chose d’effrayant, plus de trace d’amour, de partage, de compassion.

    Qui aurait pu imaginer, il y a seulement quelques mois que notre gouvernement allait - devoir et surtout pouvoir- injecter 100 milliards dans l’économie ? Après cet effort de 12 milliards consentis, au forceps, pour calmer les ardeurs revendicatives de ce que l’on a appelé les Gilets jaunes. Il est vrai que 40% de cette somme devrait nous être versés par l’Union européenne par prélèvement sur un fonds exceptionnel de 700 milliards, constitué à la suite de très difficiles négociations.

    Ces 100 milliards, juré-promis, doivent impérativement être débloqués dans les 24 prochains mois, mais pour préparer la France à l’horizon 2030.

    Ce plan de relance, l’exécutif lui a donné un nom, comme un vulgaire produit commercial France-Relance. Certains économistes déversent déjà leur venin : le gouvernement n’arrivera jamais à injecter ces 100 milliards, c’est trop compliqué, et puis les ministres concernés ont une durée de vie de même pas 18 mois, alors … A cela le premier d’entre eux, Jean Castex, le chef actuel du gouvernement, affirme que si le budget alloué à un ministère n’est pas utilisé, il sera attribué sans appel à un autre ministère plus dynamique, incroyable, mais vrai.

    Alors comment est réparti ce plan de relance de 100 milliards, - qui, moi, ne me laisse pas indifférent- ? J’ai noté qu’il s’organise autour de trois axes, avec une part presque égale :

    Tout ce qui touche à la transition écologique va bénéficier de 30 milliards.

    Pour les domaines de la compétitivité et de l’innovation, on consacrera 34 milliards.

    Et enfin, la somme la plus importante ( comme d'habitude) 36 milliards sera utilisée pour les problèmes de cohésion sociale et territoriale.

    Ce qui m’a intéressé à l’annonce de ces mesures, c’est que les financements de ces projets sont loin d’être abstraits, ils reposent, au contraire sur des actions à mener très précises, très concrètes.
    La lecture de toutes ces mesures est proprement réjouissante.

    Peut-être que, pour l’histoire, je m’efforcerai de les reproduire sur mon blog. Je verrai, c’est un peu long, et j’ai bien d’autres travaux en cours, notamment le plus important, aller jusqu’au bout de mon nouveau roman Le cadet des de Fabert, ô combien différent de celui qui vient de sortir en librairie, l’un plein de tendresse et d’humour et l’autre violent et presque insoutenable. Et oui, c’est cela le travail du romancier que je veux être, qui refuse d’être enfermé dans un genre.

  • Mon nouveau roman

    Je suis heureux d'annoncer la sortie en librairie de mon nouveau roman Mathilde, une passion à Oléron, que j'ai presque entièrement écrit pendant mes séjours sur l'ile d'Oléron. Vous pouvez commander ce livre dans n'importe quelle librairie ou bureau de presse, chez l'éditeur ou sur mon site Facebook ou directement à mon adresse au 234 route de l’Étoile, 87170 Isle ou par téléphone au 06 10 56 71 40. Je vous l'adresserai après vous l'avoir dédicacé, sans aucun frais de port.