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société

  • La violence

    Je suis désespéré face au spectacle de toute cette violence qui se déchaine partout dans le monde, quelle tristesse et quelle désolation, cette haine stérile cessera-t-elle un jour ?

    Je délaisse mon blog parce que nous sommes submergés d'informations, et je me dis à quoi bon ajouter encore des commentaires? Ce qui ne m'empêche pas de continuer de lire et d'écrire avec autant de passion. Ainsi, je relis TOUT Proust et c'est un vrai régal et je corrige mon dernier manuscrit "Albert Memmi et le reste de la tribu", un livre que j'ai entamé depuis plusieurs années, dont j'avais soumis le plan ( une douzaine de chapitres) et la  première centaine de pages sur les 300 environ, à mon frère Albert bien avant qu'il ne nous quitte le 22 mai 2020, et comme il m'avait vivement encouragé à poursuivre...

    J'espère que ce livre verra enfin le jour cette année.

  • Le féminisme

    J'ai toujours revendiqué , haut et fort, mes émotions au risque souvent de me ridiculiser, mais j'ai supporté sans broncher les railleries, car d'aucuns prétendent qu'exprimer ses émotions est une affaire de femme. Mais je persiste car j'ai toujours également clamé haut et fort que les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes, et ce, dans tous les domaines. Cela m'a toujours paru d'une totale évidence, et il m'a fallu souvent me battre pour le faire admettre à des hommes qui pensent le contraire. Ne dit-on pas l'homme pour désigner l'humain, alors que la femme représente une bonne moitié de l'humanité, et le patriarcat et non le matriarcat, le patrimoine et non le matrimoine, etc etc . Je découvre que j'étais, avant l'heure, ce que l'on appelle aujourd'hui un féministe et ce féminisme est devenu le grand sujet de notre temps, au point d'envahir tous les médias et de provoquer la production de nombreux livres sur ce thème , souvent incompris, parce que mal expliqué, déformé jusqu'à l'excès, voire jusqu'à l'outrance, ( en croyant bien faire en saccageant les hommes - qui ont fauté plus ou moins gravement - jusqu'à se saccager elle-même*) hélas, par celles-là même qui revendiquent, si légitimement pourtant, le droit à l'égalité avec les hommes et qui surtout se rebellent, à juste titre, contre les violences verbales, sexistes et sexuelles dont elles sont les victimes de la part des hommes, leurs proches ou de vulgaires étrangers.
    Parmi les nombreux ouvrages sur ce sujet, je voudrais citer celui qui vient de paraître chez les éditions Allary,, 332 pages 19,90 € signé par Lauren Bastide **sous le titre un peu redondant certes : "Futures, comment le féminisme peut sauver le monde" : remarquable d'intelligence, parce que ouvert et pacifique, équilibré , sans être, du tout mou , bien au contraire, et qui fait le tour complet de la question.

    * Dommage et surtout dommageable.
    ** Ancienne journaliste au magazine Elle et à la télévision dans l’émission Le Grand journal produit par Canal + , et aujourd'hui donc devenue écrivaine et brillante essayiste.

  • Deux bonnes nouvelles

    Deux bonnes nouvelles annoncées par le ministre de la Santé que j’approuve totalement :  

    D’une part à partir de lundi prochain 5 juillet 21, il sera possible de se faire vacciner contre la Covid sur son lieu de vacances (même si on a eu la première dose ailleurs) ou pendant les heures de travail sans aucune retenue de salaire pendant la sortie occasionnée pour se faire vacciner.

    Et d’autre part, il nous affirme qu’il ne sera pas question d'obliger la population générale à se faire vacciner.

    Ces deux assouplissements visent à accélérer la vaccination alors que le variant Delta fait craindre une reprise de l'épidémie.  

    A ce jour plus de 50% de nos concitoyens ont reçus la première injection et plus de 33% (dont je fais partie depuis début avril) les deux injections.

    Quotidiennement, je milite pour les bienfaits de la vaccination auprès de tous ceux que je rencontre, heureux d’arriver à en convaincre certains et si désolé de ne pas arriver à briser la résistance farouche d’autres, alors même qu’il est si évident que c’est seulement la vaccination qui peut sauver l’humanité de cette épidémie. C’est bien grâce à la découverte des si nombreux vaccins qui existent déjà depuis des décennies que nous nous portons mieux et que nous vivons plus vieux.

  • Terroriser sans être un terroriste

    Quand un forcené terrorise la population en menaçant de tuer ou même en passant à l’acte, je suis toujours surpris que les autorités ne le considèrent pas pour autant comme un terroriste. En effet le Parquet antiterroriste n’est saisi pour enquête que si l’assaillant qui menace ou qui commet un attentat agit pour des motifs politiques. Mon dico est clair là-dessus qui donne du terrorisme la définition suivante : emploi de la violence à des fins politique.

    Il n’empêche, je reste à chaque fois perplexe : quelqu’un sème la terreur mais il n’est pas qualifié de terroriste.  Et cela arrive très souvent quand nous nous trouvons en présence de toutes sortes d’actes de violences provoqués par des individus plus ou moins dangereux, récidivistes ou simplement pris de folie subite.

    Ainsi le dernier en date, cet individu de 35 ans de nationalité haïtienne, armé d’un couteau et menaçant de tuer des enfants d’un centre de loisirs proche de la gare d’Ermont-Eaubonne, dans le Val d’Oise, et qui a été « maîtrisé » (comme on dit dans de telles circonstances), c’est-à-dire blessé mortellement de cinq balles de revolver (excusez du peu) par des agents de la SNCF dûment accrédités. On dira que c’était l’acte d’un simple déséquilibré, mais, en l'espèce, hélas, connu des services de la police pour d’autres actes de violence et divers trafics de stupéfiants.

  • L'année la plus terrible de notre histoire, vraiment ?

    Je lis ici et là que 2020 aura été l'année la plus sombre, la plus terrible de notre histoire ! Je ne suis pas du tout d'accord. Certes les dix mois qui se sont écoulés ont été très difficiles, très éprouvants, étranges, pesants, presque surréalistes. Le Président Emmanuel Macron a osé même proclamé que nous étions en guerre. Pourtant, rien de comparable. Si nous vivons une crise sanitaire sans précédente qui s'accompagne d'une crise économique très brutale, nous ne vivons quand même pas dans une société en guerre. Nous ne risquons pas de voir déferler des barbares aux portes de nos maisons, aux instincts et intentions criminels, ce ne sont pas la tyrannie et la violence qui font la loi, ni encore moins l'arbitraire. Nous vivons au sein d'une démocratie, libre de nos mouvements et de nos paroles, nous ne souffrons d'aucune pénurie, les biens de consommation restent abondants. Même si hélas, il y a encore trop de pauvreté et trop de précarité dans notre pays, et que cette épidémie a aggravé la situation matérielle et psychique des plus fragiles, et que nous devons répondre par plus de solidarité, il n'en reste pas moins que la situation n'a rien de comparable avec la guerre. Arrêtons de geindre et de dire n'importe quoi. Nous allons vaincre cette épidémie, c'est juste une question de patience.