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Livre

  • Mon tout nouveau livre

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    Je vous présente mon 12e roman et mon 17e livre, "Un pas de côté", mais celui-là est véritablement jubilatoire, une histoire d'amour passionnante, pleine d'émotion mais où l'humour, les commentaires sur l'art, la littérature, et la vie tout court,ne manquent pas non plus.
    Écrit à deux mains avec une co-auteure inattendue, Brigitte Dupuigrenet Desroussilles, qui possède un Doctorat en littérature comparée, et des talents littéraires exceptionnels, une sensibilité bouleversante.
    Je suis très fier du résultat de notre travail.
    Un livre à lire sans tarder.
    Comme pour tous mes livres précédents, vous pouvez commander ce dernier à votre libraire habituel ou même à un point presse, ou à la Fnac où il serait déjà disponible, ou à notre éditeur parisien Les Éditions Orizons, 25 rue des Écoles Paris 5e ou son diffuseur Les Éditions l'Harmattan, 5 rue de l’École Polytechnique Paris 5e .
    Je peux également vous l'adresser avec une dédicace.
    max-memmi(at)wanadoo.fr   
     
     
  • Artclie sur La France en partage

    Cet article formidablement lucide et élogieux, reste encore d'une actualité brûlante. Nous avons la chance immense de vivre dans un pays magnifique, solidaire et généreux, le plus généreux de tous les pays, et beaucoup, hélas ne le comprennent pas, même s'il est vrai que trop nombreux de nos compatriotes souffrent encore de précarité et ont du mal à bien vivre , décemment, et qu'il est encore scandaleux que des êtres humains, nos frères et nos sœurs en humanité, continuent de dormir dans la rue. Nous avons encore un vrai problème de répartition de nos richesses, mais rien ne justifie de dénigrer notre magnifique pays. Je reste résolument optimiste.
    Max Memmi , romancier et essayiste. Ce 21 janvier 2023.

    La France en partage

    Max Memmi

    L'Harmattan, 2015, 299 pages, 31 €

    La France en partage de Max Memmi est un ouvrage de vulgarisation en histoire et géographie, comparable à L’état de la France, moins la scientificité du propos et plus l’inventaire à la Prévert et la poésie du verbe, avec une mise en page et une construction de chapitre qu’on pourrait qualifier d’artisanales, en excluant de ce terme toutes connotations négatives, et en y incluant l’idée d’une ballade dans la campagne ou d’un récit au coin du feu pendant une longue soirée d’hiver.
     

    Une Encyclopédie littéraire

    Dans cet ouvrage, on appréciera un aspect encyclopédique, qui assume de le proposer en des termes fleuris, dans un style baroque ou surprenant ou les deux à la fois. Il y a quelque chose des encyclopédies ottomanes de la fin du XIXe siècle dans cette manière de composition – décrites par Orhan Pamuk dans plusieurs de ses écrits nostalgiques d’une splendeur déchue.

    Un plaidoyer amoureux

    L’ouvrage est aussi et surtout un plaidoyer – l’avant-propos nous le dit – en faveur de la France, de son idée, de son système, de ses beautés, de ses réalisations; une ode chatoyante et disparate en hommage à l’hexagone pluri-millénaire, écrite dans un esprit de révolte, contre la sinistrose et le catastrophisme ambiants, contre l’impression de décadence qui fait les beaux-jours des éditeurs pourvoyeurs de thésards réformateurs, dépressifs et dégoûtés par le monde qui les a vu naître et élevé.

    Colère et émerveillement

    On sent une certaine colère dans les propos de l’auteur, colère de l’homme qui a beaucoup donné et beaucoup reçu d’un pays qu’il voit aujourd’hui dénigré injustement – à ses yeux –, alors qu’il aimerait enfin profiter de la retraite du guerrier de la culture, qui n’a pas démérité mais comme tout le monde, a le droit à la paix.
    La colère passe vite, se fait happer dans le flot des mots qui s’émerveille de notre France éternelle : il suffit d’énumérer les titres des chapitres pour comprendre qu’il s’agit d’un procès en canonisation, assorti de notices post-fin-de-chapitres intitulées « mais le savez-vous ? » et qui cataloguent toutes les inventions plus ou moins utiles, toujours révolutionnaires et culturellement mémorables, des plus illustres des Français, depuis l’époque moderne, parfois le Moyen-âge, jusqu’à nos jours.

    Au fil des chapitres

    Au fil des chapitres, l’auteur raconte les dimensions économiques, démographiques, culturelles du pays, les symboles de sa République, les étapes de sa construction, les structures de ses terroirs et de l’administration qui les gouverne ; il parle de ses racines religieuses, de la construction de la monnaie nationale puis européenne, de la vie politique typiquement française (droite-gauche…), de tout ce qui est caractéristique d’une discussion sur les « fleurons » de notre nation : système social, industrie nucléaire, aéronautique, automobile, cinéma, spectacle et last but not least ! Paris, capitale mondiale.

    Avec tout ça, en sortant de ces lignes pleines de fougue et de conviction, si vous n’êtes pas persuadé que la France s’en sortira forcément grâce à son génie antédiluvien – c’est, décidément, que vous n’êtes pas un bon Français ou qu’alors, vous souffrez vraiment d’un cruel problème d’entendement.

  • Premier sang le dernier roman de Amélie Nothomb Prix Renaudot 2021

    Avec ce trentième roman : « Premier sang », sorti en librairie en août, qui lui a permis de décrocher le prestigieux prix Renaudot, Amélie Nothomb doit être satisfaite, voire heureuse, elle qui répétait, avec une pointe de dépit, qu’aucun jury ne lui attribuerait de prix pour ses romans, jugés pas assez puissants. Pourtant au moins trois de ses romans sortent nettement du lot, : « Stupeurs et tremblements » publié en 1999 avec lequel elle a obtenu le Grand prix de l’Académie française, : « Soif », publié en 2019 qui méritait bien un prix , où elle réalisait l’exploit de raconter les derniers instants de la vie du Christ, parlant à la première personne, et enfin le tout dernier en date « Premier sang » qui conte à la première personne une partie de la vie de Patrick Nothomb le père d’Amélie. Un vrai régal de fraicheur, d’émotion et de sensibilité. Bravo l’artiste !  

    J’ai lu tous les livres d’Amélie Nothomb, j’aime ses romans courts comme de grandes nouvelles, son style léger, son humour, certains textes d’une drôlerie allant jusqu’à la loufoquerie, l’absurde, il m’est arrivé de la comparer à Ionesco que j’adore, c’est peu dire.

    Je me suis toujours efforcé de rédiger des notes de lectures, plus ou moins longues et détaillées selon mon humeur et mon temps disponible. Avec le désir quelquefois de les adresser à leurs auteurs, mais je l’ai rarement fait, pourtant nombreux sont ceux qui répondent et c’est un vrai plaisir de lire leurs lettres.

    Je n’ai jamais écrit à A.N, pourquoi ? Alors que j’aime l’originalité de cette femme qui est si différente des autres écrivains. Il n’est jamais trop tard. Je me lance. Je vais même lui adresser mes deux derniers livres.

    Max Memmi ce 30 décembre 2021

  • La plus secrète mémoire des hommes roman de Mohamed Mbougar Sarr Prix Goncourt 2021

                                   Note de lecture.

    La plus secrète mémoire des hommes roman de Mohamed Mbougar Sarr publié conjointement par les éditions Philippe Rey[1] et Jimsaan[2] fin 2021.

    Je viens d’achever la lecture de ce roman que j’ai trouvé étourdissant, déroutant mais d’une richesse inouïe. J’ai réussi à dévorer ce livre de 458 pages en trois jours, mais je ne suis pas sûr qu’il plaira à tout le monde : j’ose prétendre qu’il est vraiment réservé à un public d’intellectuels avertis, ce qui n’est pas un compliment en soi.  En tout cas, en n’en sort pas indemne.

    On pourrait résumer le sujet de ce roman en ces quelques phrases : la quête d’un homme, Diègane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, qui veut absolument comprendre qui est vraiment ce T.C. Elimane, sénégalais lui aussi, auteur d’un ouvrage intitulé Le Labyrinthe de l’inhumain, publié en 1938 alors qu’il avait seulement vingt-quatre ans et qui a défrayé toutes les chroniques littéraires de l’époque jusqu’à qualifier cet Elimane de Rimbaud nègre, de génie et son ouvrage, le seul qu’on lui connaisse, de véritable chef-d’œuvre, mais ce livre après avoir fait l'objet de nombreuses critiques plus ou moins racistes et son auteur, accusé de plagiat, ce dernier a  immédiatement disparu à jamais et son livre tombé dans l’oubli.

    Mais c’est naturellement bien autre chose parce que cette quête qui nécessite d’interroger beaucoup de gens, met en scène de nombreux personnages haut en couleurs.

    Le récit du narrateur, ce jeune Diègane, passionné de littérature, est bien daté, il débute précisément le 27 août 2018 lorsqu’il découvre ce livre mythique paru en 1938 et grâce aux nombreux témoignages qu’il va recueillir de ceux qui ont connus Elimane, il remonte ainsi le cours du temps pour cerner l’homme et son œuvre, autant d’occasions pour nous offrir de grands envolées sur l’exigence en matière d’écriture, sur la littérature, l’art, les relations entre l’Afrique et l’Occident, les conséquences désastreuses du colonialisme et bien d’autres sujets.  

    Comme il serait dommage, et de toute façon impossible de raconter ce roman époustouflant, parfois difficile à lire, même s’il tourne simplement et constamment autour de ce fameux roman Le Labyrinthe de l’inhumain et de la très forte personnalité de son auteur T.C Elimane, qui va au fil du récit se préciser progressivement, j’ai envie de me contenter de citer les premières phrases du livre ainsi que la dernière.  

    Le récit débute ainsi : « D’un écrivain et de son œuvre, on peut au moins savoir ceci : l’un et l’autre marchent ensemble dans le labyrinthe le plus parfait que l’on puisse imaginer, une longue route circulaire, où leur destination se confond avec leur origine : la solitude… » puis trois lignes plus loin : « Je pourrais convoquer ici le paradoxe de toute quête de connaissance : plus on découvre un fragment du monde, mieux nous apparaît l’immensité de l’inconnu et de notre ignorance… » Et le récit se termine ainsi : « …Et son fantôme, en s’avançant vers moi, murmurera les termes de la terrible alternative existentielle qui fut le dilemme de sa vie ; l’alternative devant laquelle hésite le cœur de toute personne hantée par la littérature : écrire, ne pas écrire. »

     

    [1] Les Éditions Philippe Rey sont une maison d'édition française, généraliste et indépendante, créée par Philippe Rey en 2002 et spécialisée dans la littérature étrangère.

    [2] Les Éditions Jimsaan sont une maison d'édition sénégalaise, généraliste et indépendante, créée par Felwine Sarr et Boubacar Boris Diop en 2012.

  • Parution de mon dernier roman

    Mon dernier roman vient de paraitre aux éditions Orizons, en voici la 4e de couverture :

    le-cadet-des-fabert-1.jpgPierre est un poète, chroniqueur à France-Culture ; plusieurs fois marié, il mène une vie amoureuse tumultueuse. Septuagénaire, il est le cadet d’une fratrie de six enfants — tous sont encore en vie. Il pourrait être heureux ; mais au sein de cette famille, issue de la vieille noblesse française, on s’ignore. Pierre en souffre. Il décide, un jour, de pousser ses frères et ses sœurs à s’arracher à leur silence.

    Inspiré librement de faits réels et de témoignages recueillis par l’auteur, ce roman est l’histoire d’une fratrie qui va enfin, après trois-quarts de siècle, livrer ses lourds secrets, sur fond d’inceste et d’imposture.

    Ce roman, dérangeant, violent, et cependant plein de tendresse et d’humour, se lit d’une seule traite.

     

    Pour le commander : toutes librairies ou https://editionsorizons.fr/livre/le-cadet-des-fabert/