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politique - Page 5

  • Le nouveau paysage politique

    Après Laurent Wauquier nouveau patron du parti Les républicains, Stéphane le Foll bientôt à la tête du Parti socialiste? Avec Mélanchon ( indéboulonnable! Alors qu'il aura tout de même 71 ans en 2022) ) pour la gauche de la gauche et Marine Le Pen ( qui semble bien désabusée mais qui s'accroche par orgueil et aussi parce qu'elle s'imagine que le Front national coïncide avec le nom de Le Pen) Notre si incroyable gouvernement d'union nationale va-t-il enfin avoir en face de lui une vraie opposition plurielle?
    En attendant, rien n'est moins sûr quand on constate tout de même l'état de délabrement de tous les partis traditionnels, et à voir la grande difficulté de Wauquier à trouver une ou un volontaire pour accepter de présider Le Conseil national des Républicains qui doit réunir dans une quinzaine de jours ses quelques 2000 membres, pour l'heure tous les ténors se sont désister.

     

  • Jacques Toubon et le droit d'évoluer

    Le magazine "Le Point" du jeudi 11 janvier sous le titre: "Immigration : la métamorphose de Jacques Toubon" relève que ce dernier s'est indigné du manque d'humanité dans le contenu de la circulaire du ministre de l'intérieur qui parle de "tri", et le Point de citer des déclarations de Jacques Toubon " Avant " ( dans les années 80) et "Après" ( en décembre 2017) en concluant: "...Le leader EPR était alors plus radical que Gérard Collomb."
    Cela me parait un mauvais procès fait à cet homme de qualité. N'avons-nous pas le droit sinon même le devoir- surtout dans le bon sens-  d'évoluer en 30 ans ? De plus Toubon était à l'époque un simple militant RPR, il est aujourd'hui investi de la fonction de Défenseur des droits.

     

  • Un gouvernement d'union nationale

    Le gouvernement d'Edouard Philippe, notre nouveau Premier ministre, formé le 18 mai, représente pour la première fois dans l'histoire de la 5e république un vrai gouvernement d'union nationale, puisqu'il est constitué de 4 ministres issus du parti socialiste, 3 ministres issus du parti LR, 3 du Modem, 2 du PRG, 2 du mouvement En marche et 9 ministres issus de la société civile plus 4 secrétaires d'Etats. Un gouvernement très ouvert donc, paritaire et resserré. Pourquoi, au cours de ces trois dernières  semaines, les médias n'ont-ils pas jugé de se faire l'écho de cet événement important? Plutôt que de revenir sans arrêt sur d'autres nouvelles bien moins importantes?

  • Une belle leçon de démocratie.

    James Comey l’ancien directeur du FBI limogé par Donald Trump est interrogé aujourd'hui en direct par une quinzaine de  membres du Sénat, républicains et démocrates,  sur les conditions de son limogeage le 14 mai en liaison avec les ingérences russes dans l’élection présidentielle et notamment les raisons exactes pour lesquelles il a été limogé.
    James Comey affirme que le président Trump a proféré des mensonges sur et l’aurait même diffamé, lui et son équipe au sein du FBI. Les nombreuses demandes du président sur cette enquête étaient pour le moins dérangeantes. L’ancien directeur du FBI affirme qu’il n’a aucun doute sur cette ingérence des russes.  Ce  témoignage, en direct, qui est une très belle leçon de démocratie, même s’il a été très dur envers le président des Etats unis, n’est pas assez puissant et déterminant pour déclencher une procédure de destitution de D.Trump. Mais il est prévu encore que James Comey soit auditionné, cette fois-ci  à huis-clos par un nombre beaucoup plus restreint de sénateurs et là d'autres révélations plus explosives pourraient être proférées car sur de nombreuses questions, James Comey répondait ne pas pouvoir apporter de réponses publiquement. Ce qui ressort de cette première audition est que, décidément, ce nouveau président des Etats-Unis d'Amérique est un bien curieux personnage.
    A suivre…

  • Macron et les anciens

    Jean-Pierre Raffarin interrogé ce matin par Bourdin sur la chaine de télé BFM, a fait, comme à son habitude en des termes modérés et plein de sagesse, une analyse lucide de la situation à quatre jours des élections législatives. J’aimerais commenter tous ses propos, mais je me contenterai simplement de trois phrases :

    1/ Il a dit : « Ce n’est pas un empereur que nous avons élu mais un président. » Encore que, j’imagine bien le bel Emmanuel Macron en tenue d’empereur avec une couronne de laurier autour de la tête.

    2/ Il a dit : « On peut remercier Emmanuel Macron d’avoir stoppé l’ascension de Marine Le Pen. » Je pense que ce n’est pas son plus grand mérite. Marine Le Pen a été tellement médiocre dans ses interventions que d’autres candidats notamment Alain Juppé ou même François Fillon (malgré les boulets qu’il trainait) aurait battu Madame Le Pen avec le même score de 66%. N’oublions pas que face à Jean-Marie Le Pen autrement plus coriace, Jacques Chirac avait remporté l’élection avec 82% des voix.

    Il est vrai aussi que J.M Le Pen faisait beaucoup plus peur aux français que sa fille et ceux qui l’entourent aujourd’hui. 

    3/ Il a dit : « Le calendrier électoral fait que la présidentielle dévore la législative. » C’est ce que disent en gros avec leurs propres discours, mais aussi avec bien plus d’aigreur, la plupart des ténors des autres partis politiques. Sont-ils conscients de leurs contradictions ? Il faudrait tout de  même comprendre ce qu’ils veulent ? Car après la victoire de Macron il y exactement un mois, ils n’ont eu de cesse de nous expliquer que la véritable élection, la plus significative, ce sera celle des législatives et d’affirmer qu’ils gagneront ces dernières et que Macron- dont ils respectent par ailleurs la légitimité (sic) – sera tenu à une cohabitation. Et comme tout laisse prévoir aujourd’hui que notre nouveau Président de la République disposera avec son seul parti : « La République en marche. » d’une très large majorité, ils essayent de nous convaincre que les dés sont encore pipés. N’ont-ils pas enfin compris que les Français, d’une part en ont assez de ces deux grands partis droite/ gauche qui passent leur temps à s’opposer violement, comme des ennemis au fil des alternances aussi scandaleuses que monotones, que cette notion de majorité et d’apposition , la plupart des français n’en veulent plus, et que d’autre part, ils sont fatigués de revoir depuis des années, pour certains des décennies,  les mêmes hommes et femmes à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ce que nous voulons c’est une grande recomposition du monde politique, c’est-à-dire le retrait de cette vie politique des plus anciens. Je dois reconnaitre que plusieurs d’entre eux semblent l’avoir compris, puisqu’ils ont annoncé qu’ils ne se représentaient pas. Je les félicite pour leur sagesse. Jean-Pierre Raffarin en fait partie puisqu’il a déclaré ce matin à Bourdin qu’il avait d’autres projets en dehors de la politique et qu’il fallait laisser la place aux nouvelles générations. Bravo !

    Quant à moi, je me suis beaucoup investi dans cette campagne pour que E.M ( E.M = En marche,  mais également Emmanuel Macron, bien sûr !) l’emporte car je suis convaincu que cet homme jeune, intelligent et courageux sera capable de trouver les solutions à la plupart des problèmes dont souffre notre pays. Et même si je ne partage pas tout son programme un peu trop libéral à mon sens, je dois convenir que les choix qu’il a faits et qu’il a définis avec clarté, sont indispensables à mettre en œuvre.