Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique - Page 5

  • Un gouvernement d'union nationale

    Le gouvernement d'Edouard Philippe, notre nouveau Premier ministre, formé le 18 mai, représente pour la première fois dans l'histoire de la 5e république un vrai gouvernement d'union nationale, puisqu'il est constitué de 4 ministres issus du parti socialiste, 3 ministres issus du parti LR, 3 du Modem, 2 du PRG, 2 du mouvement En marche et 9 ministres issus de la société civile plus 4 secrétaires d'Etats. Un gouvernement très ouvert donc, paritaire et resserré. Pourquoi, au cours de ces trois dernières  semaines, les médias n'ont-ils pas jugé de se faire l'écho de cet événement important? Plutôt que de revenir sans arrêt sur d'autres nouvelles bien moins importantes?

  • Une belle leçon de démocratie.

    James Comey l’ancien directeur du FBI limogé par Donald Trump est interrogé aujourd'hui en direct par une quinzaine de  membres du Sénat, républicains et démocrates,  sur les conditions de son limogeage le 14 mai en liaison avec les ingérences russes dans l’élection présidentielle et notamment les raisons exactes pour lesquelles il a été limogé.
    James Comey affirme que le président Trump a proféré des mensonges sur et l’aurait même diffamé, lui et son équipe au sein du FBI. Les nombreuses demandes du président sur cette enquête étaient pour le moins dérangeantes. L’ancien directeur du FBI affirme qu’il n’a aucun doute sur cette ingérence des russes.  Ce  témoignage, en direct, qui est une très belle leçon de démocratie, même s’il a été très dur envers le président des Etats unis, n’est pas assez puissant et déterminant pour déclencher une procédure de destitution de D.Trump. Mais il est prévu encore que James Comey soit auditionné, cette fois-ci  à huis-clos par un nombre beaucoup plus restreint de sénateurs et là d'autres révélations plus explosives pourraient être proférées car sur de nombreuses questions, James Comey répondait ne pas pouvoir apporter de réponses publiquement. Ce qui ressort de cette première audition est que, décidément, ce nouveau président des Etats-Unis d'Amérique est un bien curieux personnage.
    A suivre…

  • Macron et les anciens

    Jean-Pierre Raffarin interrogé ce matin par Bourdin sur la chaine de télé BFM, a fait, comme à son habitude en des termes modérés et plein de sagesse, une analyse lucide de la situation à quatre jours des élections législatives. J’aimerais commenter tous ses propos, mais je me contenterai simplement de trois phrases :

    1/ Il a dit : « Ce n’est pas un empereur que nous avons élu mais un président. » Encore que, j’imagine bien le bel Emmanuel Macron en tenue d’empereur avec une couronne de laurier autour de la tête.

    2/ Il a dit : « On peut remercier Emmanuel Macron d’avoir stoppé l’ascension de Marine Le Pen. » Je pense que ce n’est pas son plus grand mérite. Marine Le Pen a été tellement médiocre dans ses interventions que d’autres candidats notamment Alain Juppé ou même François Fillon (malgré les boulets qu’il trainait) aurait battu Madame Le Pen avec le même score de 66%. N’oublions pas que face à Jean-Marie Le Pen autrement plus coriace, Jacques Chirac avait remporté l’élection avec 82% des voix.

    Il est vrai aussi que J.M Le Pen faisait beaucoup plus peur aux français que sa fille et ceux qui l’entourent aujourd’hui. 

    3/ Il a dit : « Le calendrier électoral fait que la présidentielle dévore la législative. » C’est ce que disent en gros avec leurs propres discours, mais aussi avec bien plus d’aigreur, la plupart des ténors des autres partis politiques. Sont-ils conscients de leurs contradictions ? Il faudrait tout de  même comprendre ce qu’ils veulent ? Car après la victoire de Macron il y exactement un mois, ils n’ont eu de cesse de nous expliquer que la véritable élection, la plus significative, ce sera celle des législatives et d’affirmer qu’ils gagneront ces dernières et que Macron- dont ils respectent par ailleurs la légitimité (sic) – sera tenu à une cohabitation. Et comme tout laisse prévoir aujourd’hui que notre nouveau Président de la République disposera avec son seul parti : « La République en marche. » d’une très large majorité, ils essayent de nous convaincre que les dés sont encore pipés. N’ont-ils pas enfin compris que les Français, d’une part en ont assez de ces deux grands partis droite/ gauche qui passent leur temps à s’opposer violement, comme des ennemis au fil des alternances aussi scandaleuses que monotones, que cette notion de majorité et d’apposition , la plupart des français n’en veulent plus, et que d’autre part, ils sont fatigués de revoir depuis des années, pour certains des décennies,  les mêmes hommes et femmes à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ce que nous voulons c’est une grande recomposition du monde politique, c’est-à-dire le retrait de cette vie politique des plus anciens. Je dois reconnaitre que plusieurs d’entre eux semblent l’avoir compris, puisqu’ils ont annoncé qu’ils ne se représentaient pas. Je les félicite pour leur sagesse. Jean-Pierre Raffarin en fait partie puisqu’il a déclaré ce matin à Bourdin qu’il avait d’autres projets en dehors de la politique et qu’il fallait laisser la place aux nouvelles générations. Bravo !

    Quant à moi, je me suis beaucoup investi dans cette campagne pour que E.M ( E.M = En marche,  mais également Emmanuel Macron, bien sûr !) l’emporte car je suis convaincu que cet homme jeune, intelligent et courageux sera capable de trouver les solutions à la plupart des problèmes dont souffre notre pays. Et même si je ne partage pas tout son programme un peu trop libéral à mon sens, je dois convenir que les choix qu’il a faits et qu’il a définis avec clarté, sont indispensables à mettre en œuvre.

  • Le débat de tous les dangers...pour Macron

    Ce soir, dans deux petites heures, débat de tous les dangers pour tous les cinq candidats bien sûr mais infiniment plus pour Emmanuel Macron dont ce sera en quelque sorte le baptème pour ce genre d'exercice, car à ma connaissance il n'a encore jamais participé à un tel débat le mettant frontalement en face de véritables vieux routiers de la politique. Le plus à l'aise sera à n'en pas douter ce tribun de Mélanchon et les plus  coriasses François Fillon et Marine le Pen. Benoit Hamon qui paraissait assez inaudible jusqu'à présent, a démontré sa capacité et sa puissance à convaincre hier à son grand meeting au Zénit de Paris où il a réussi à réunir près de 20.000 personnes. Reste Macron pour lequel je tremble un peu, tout peut basculer et on n'est plus qu'à un mois du premier tour de la présidentielle. Je n'adhère pas, loin de là,- je m'en expliquerai plus tard- à tout son programme, mais il me parait tout de même le meilleur candidat des 11 inscrits pour réaliser dvrais changements dont notre pays  

  • Le meeting de la dernière chance

    Aujourd’hui dimanche 5 mars 2017, grand meeting de la dernière chance pour François Fillon au Trocadéro face à la tour Effel. Le dernier en date au même endroit était celui de Sarkozy entre les deux tours des élections de mai 2012.

    Sur la tribune qui affiche « Grand rassemblement populaire », avant l’arrivée de Fillon, je n’aperçois qu’Éric Ciotti, Luc Chatel et Gérard Longuet. Tous les autres poids lourds sont absents.
    Quand arrive Fillon, j’aperçois Christian Jacob, une grosse tête de l’Assemblée nationale qui passe discrètement, pour être là sans trop se montrer et François Baroin qui lui, au contraire, joue des coudes pour se placer juste derrière son nouveau mentor, le précédent était Sarkozy qu’il ne quittait pas d’une semelle pendant toute la durée du vote des primaires. Ce Baroin, qui a beaucoup moins de charisme que son père que j’avais bien connu, me fait l’impression d’un opportuniste obsédé par un futur poste de 1e ministre.
    Spectacle amusant ? Non plutôt triste.

    Quelques phrases que j’ai notées de ce discours de François Fillon qui a duré exactement une demie heure de 15h30 à 16h :
    …  « Mes chers compatriotes, ils veulent que je suis seul, ils pensent que je suis seul, sommes-nous seuls ? »

    La foule (entre 50.000 et 200.000 selon les commentaires) NON.ON.ON.)
    … « Je vous dois des excuses, dont celle de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse. »

    … « Je dois aujourd’hui vous écouter, mais je dois aussi m’interroger sur ceux qui doutent et qui fuient le navire… »

    … « Leur responsabilité est immense et la mienne aussi… »
    … « La désertion assumée sans honte mais aussi sans orgueil… »
    …  « C’est bien par ma faute que le projet que je porte rencontre de si formidables obstacles… »

    … « Mon examen de conscience, je l’ai fait, je ne souhaite à personne d’avoir à le faire dans ces circonstances… »

    Mes remarques :


    - j’ai senti un homme toujours aussi combatif, mais qui a tenu compte des appels de sa famille politique qui craignait beaucoup qu’il persiste à attaquer les médias et la justice.

    - il ne répète plus qu’il est décidé à ne pas se retirer, ni abandonner.

    Il a dit nettement dit et redit qu’il regrettait infiniment d’avoir employé son épouse, autrement dit d’avoir utilisé sa manne financière parlementaire au profit de sa famille.

    Mais cela suffira-t-il à redonner confiance aux Français et surtout à son propre camp ? Et va-t-il encore s’accrocher ou acceptera-t-il la voie concoctée par certains des ténors de sa famille politique ? … « Une voie respectueuse pour Fillon, disent-t-ils ?  Difficile à dire. Nous vivons une situation inédite sous la Ve République. Encore que rappelez-vous la bataille entre Balladur et Chirac, deux candidats du même parti qui se sont affrontés jusqu’au bout, le second ayant éliminé le premier dès le premier tour des élections en avril 88.  Mais il est quasiment exclu que nous retrouvions deux candidats du parti des Républicains en avril 2017.