Pourquoi le parti de Bardella pourrait obtenir à lui tout seul plus de députés que les cinq autres partis regroupés sous la bannière du Nouveau Front populaire ? parce qu'il n'existe aucun conflit au sein de ce parti, que Bardella son leader n'est contesté par aucun cadre de son parti, parce que nombreux seraient les Français qui penseraient à présent que ce parti n'est plus aussi infréquentable qu'autrefois et que, enfin, c'est le seul parti qu'ils n'ont jamais "essayés". Ces hypothèses sont-elles justes ? A suivre dans le vertige le plus total.
politique
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Bardella et les partis de gauche
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Hollande et Ségolène
Hollande va probablement réussir pour la deuxième fois où Ségolène a échoué. Elle n'a pas su s'imposer face à Sarkozy et à donc été éliminé au second tour de la présidentielle en 2007, permettant ainsi à Sarkozy de devenir président de la République, au terme du quinquennat de ce dernier, Hollande à réussi à gagner l’élection présidentielle.
Quelques années auparavant, elle avait rêvé d'occuper le perchoir de l'Assemblée nationale, mais elle n'a pas réussi à être élue députée, Hollande va sans aucun doute rejoindre l'hémicycle dès le 7 juillet et il n'est pas impossible qu'il soit élu par ses pairs comme président de l'Assemblé nationale, car il pourrait bien faire consensus. -
Un espoir de désescalade ?
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba sont arrivés en Turquie, pour la première rencontre jeudi à ce niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.
"Je n'ai pas grand espoir mais nous ferons tout pour en retirer le maximum", a dit M. Kuleba, affirmant que "tout dépendra des instructions que Lavrov aura reçues avant ces discussions". Il n’empêche, pour la première fois le ministre des affaires étrangères russe – et en même temps sa porte-parole- ont fait savoir par des déclarations télévisées, que la Russie n'avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine, ni de renverser son gouvernement. De son côté, le président ukrainien a déclaré qu’il avait bien compris que son pays ne rejoindrait pas l’Otan, et surtout qu’il était prêt à accepter des compromis sur le statut des territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine dont le président russe a reconnu unilatéralement l’indépendance. Poutine se contenterait-il aujourd’hui de ce qu’il avait pourtant réclamé hier ? Pas si sûr, mais espérons tout de même, car mis à l’écart par le monde entier et désavoué aussi par son peuple, ayant perdu beaucoup de soldats au combat, il peut, peut-être, revenir en arrière. En tout cas, on observe un frémissement dans la diplomatie.
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La mauvaise foi
Je suis très surpris que Christian Jacob, président d'un grand parti, ignore que le conseil constitutionnel peut et doit valider des parrainages dument établis par des élus habilités à cet effet, même si le bénéficiaire du parrainage n'est pas candidat, ou alors il fait l'âne qui braille pour, non pas avoir du foin, mais pour créer du désordre et du buzz. Un élu a parfaitement le droit légalement de donner sa signature à un candidat non déclaré. En effet, "le droit de présentation n'est subordonné à aucune déclaration officielle du candidat présenté", précise à Libération Jean-Christophe Ménard, avocat en droit public et spécialiste du droit électoral. Qu’on se le dise et qu’on arrête de crier à l’imposture !
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Quand la démocratie engendre des situations absurdes, voire scandaleuses.
Quand la démocratie engendre des situations absurdes, voire scandaleuses. La loi obligeant les candidats à l’élection présidentielle à obtenir au moins 500 parrainages d’élus, - hormis les conseillers municipaux, tous les autres, près de 40.000 sont habilités à délivrer le fameux sésame-, puisqu’ils sont une bonne douzaine, 6000 parrainages suffiraient à tous les satisfaire, mais voilà comme ces parrainages peuvent être consultés librement par n’importe qui de l’entourage de l’élu, celui-ci, ne voulant pas courir le risque d’avoir des ennuis, de se voir reprocher d’avoir parrainé un candidat « indésirable », et de subir de possibles « représailles », préférera ne pas s’engager. D’où le casse-tête voire l’angoisse des candidats qui ont du mal à obtenir leurs parrainages, alors que pour certains ils atteignent de bons scores dans les sondages d’intentions de vote, des pourcentages importants : exemple plus de 15 % pour chacun des deux candidats d’extrêmes droites que sont Marine Le Pen et Éric Zemmour et environ 10 % pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de gauche. Il ne reste plus que 3 semaines pour la date limite d’envoi des parrainages et si ces candidats n’obtiennent pas d’ici au 4 mars leurs 500 parrainages, leurs candidatures ne seront plus valides. Une grave anomalie de la démocratie qui obligera les législateurs à revoir cette loi injuste qui constitue une offense à la démocratie, soit en rendant les parrainages secrets, soit en soit en élargissant le socle d’élus habilités à donner leurs parrainages (jusqu’aux conseillers municipaux, par exemple ou un panel d’un millier de simples citoyens).