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politique - Page 2

  • La candidature d'Emmanuel Macron .

    La candidature d’Emmanuel Macron.

    Nous sommes encore à 73 jours du 1er tour il ne se passe pas un jour sans que journalistes ou politiques ne s’agacent que Macron n’annonce pas encore sa candidature. Même Gérard Larcher le Président du Sénat et donc deuxième personnage de l’État, certes soutien de Valérie Pécresse, s’insurge pas plus tard qu'hier que Macron ait choisi d’avancer masqué en ne se déclarant pas encore candidat. Pourtant à l’évidence, Macron n’a aucun intérêt à se précipiter, sa position de Président en exercice est bien plus confortable que celle d’un candidat, il dispose de bien plus de pouvoirs (déplacements, prises de paroles, annonces de décisions, etc.) que s’il devenait un simple candidat. On comprend donc cette intense fébrilité que déploient principalement ses opposants, mais ont-ils raison ? Macron traîne-t-il trop à se déclarer ? Use-t-il trop de sa position privilégiée de Président de la République ? Je ne le crois pas. D’une part, il n’est pas en retard par rapport à ses prédécesseurs et, d’autre part, pourquoi se précipiter à se déclarer candidat à une fonction qu’il occupe déjà. ?   

    En effet quelle a été la position des sept présidents qui l’ont précédé ? Pompidou est mort avant le terme de son septennat et Hollande a renoncé à briguer un second mandat. Et si Chirac a annoncé sa candidature à J-69, Sarkozy à J-67 et Giscard à J-56, je rappelle que de Gaulle et Mitterrand ne se sont prononcés qu’à J-33 ! Cela signifie que Macron pourrait se référer à ces deux illustres présidents et attendre jusqu’au 5 mars pour annoncer sa candidature à sa réélection?  Impossible à imaginer tant les esprits sont échauffés, bouillants d’impatience voire de rage pour certains.    

  • La démocratie en danger en Amérique du sud

    La revue Esprit consacre son dernier numéro à la démocratie dans l’Amérique latine. D’excellents articles, entre autres, sur le Nicaragua (démocratie défigurée ?) en guise d’éditorial de la Direction de la revue évoquant ce qui s’est passé au Venezuela. Je ne résiste pas au plaisir de retranscrire ci-dessous le premier paragraphe : Depuis le début du mois de juin 2021, le Nicaragua a vu se multiplier les arrestations de membres de l’opposition au président Daniel Ortega, au point que le scrutin présidentiel de novembre pourrait bien laisser à ce dernier un boulevard, sans réel adversaire à affronter. Cette nouvelle étape d’une crise démocratique entamée avec l’insurrection civique d’avril 2018 inquiète la communauté internationale, qui craint une évolution semblable à celle du Venezuela. Au-delà des liens – économiques notamment – entre les deux pays, la dérive autoritaire de deux régimes historiquement issus de révolutions populaires interroge.
    Puis suivent des articles de
    Gilles Bataillon (de juin 2021) Au Nicaragua, une dynastie aux abois, de Victoria Zurita, (plus ancien de mai 2020) Venezuela : le pétrole, l’or et le sang, de Pierre Ostiguy, (avril 2020) La révolte de ceux du «bas» de Octavio Paz, (octobre 1983) L'Amérique latine et la démocratie.
    Bonne lecture enrichissante !

  • Les élections régionales

    Consternant ce spectacle que nous offre ces politiques en pavoisant comme ils le font après ce qu’ils appellent leurs victoires. Être élus par moins de 15% de la population de leur territoire n’a rien de glorieux. Certes ils ne sont pas responsables de ce nombre désastreux d’abstentionnistes, car les causes de ce désintérêt sont multiples et d’ordre national, mais au moins qu’ils restent modestes, ils n’ont été élus que par une pougnée de fidèles irréductibles qui apprécient leurs actions sur le plan local. Je suis curieux de voir les résultats des prochains sondages en vue de l’élection présidentielle, qui ne manqueront pas d’être lancés très prochainement, pour vérifier s’il y a adéquation entre ces élections régionales et celle de la future présidentielle, très proche à présent : à peine dans 10 mois.

  • Un gouvernement de droite, vraiment?

    Tous les médias clament que le nouveau gouvernement est plus à droite que jamais. Je ne suis pas d'accord. Dans l'équipe qui vient d'être constituée autours de Jean Castex, 9 ministres, ( soit 28 % ) sont incontestablement issues de la gauche( PS, EELV et PRG) et 7 seulement ( 22 %) de la droite ( ancien parti UMP, LR, divers droite), mais surtout presque tous les autres ( environ 44%) viennent bien de la société civile, et ce qui me paraît encore plus important, c'est e constater qu'aujourd'hui encore un ministre sur deux appartient au parti La République en marche fondé par Emmanuel Macron. Sur quoi se basent ces médias pour affirmer que notre Président renforce de plus en plus sa droite? Un grand ministère, celui de l'économie tenu par Bruno le Maire( ex-LR, ( mais qui n'a plus aucune sympathie pour ses ex-amis, voyez ses réponses musclées dans les questions au gouvernement), en face un autre grand ministère , celui de l'Europe et des affaires étrangères, tenu par Yves le Drian, socialiste pur jus, ministre de Mitterrand et de Hollande. Un grand ministère, celui de l'Intérieur, tenu par Gérald Darmanin, ancien lieutenant de Sarkozy, en face un aussi grand ministère, celui de la justice tenu par un authentique homme de gauche, Eric Dupond-Moretti. Roselyne Bachelot à la culture mais en face Barbara Pompili à l'écologie, et je peux multiplier les exemples qui prouvent, si besoin est, que ce fameux saint équilibre droite -gauche ( que pourtant je déteste tant) a bien été respecté ! alors, mesdames et messieurs les journalistes, arrêtez, de grâce, de dire des sottises et de répéter les sottises dites par ceux qui vous précédent.
    De plus, il s'agit de ministres plus jeunes qu'auparavant, la moyenne d'âge serait de 50 ans, mais cette moyenne est tirée vers le haut, à cause de la présence de deux septuagénaires, Madame Bachelot et Le Drian. 

  • Ceux qui appellent à l'union nationale et ceux qui dénigrent rageusement

    Bravo au Président du Sénat et au Premier Secrétaire du parti socialiste d'avoir enfin appelé à l'union nationale au moins pendant cette crise sanitaire épouvantable: enfin des hommes politiques dirigeant la droite et la gauche hautement responsables. Laissons les extrémistes de gauche et de droite continuer de déverser leur haine, n'arriveront-ils pas à comprendre qu'ils nous désespèrent et nous dépriment. Ils ne rêvent que de renverser notre gouvernement et ensuite casser nos institutions. pour remplacer par quoi? Des gens dangereux. Qu'ils expliquent plutôt clairement et avec modération ce qu'ils feraient, eux, à la place d’Édouard Philippe, cet homme courageux et lucide. La vérité, c'est qu'ils ne réussissent pas à prendre le pouvoir par les urnes, ils n'ont pas réussi pendant les manifestations des gilets jaunes, ni par les manifestations contre le projet de réforme des retraites, ils récidivent aujourd'hui en profitant de la crise provoquée par cet catastrophe sanitaire et économique d'une ampleur inédite. Honte à eux ! Car il y a un temps pour tout, et le temps du dénigrement systématique stérile et ravageur n'est pas pour aujourd'hui où les français souffrent, à leur souffrance ils ajoutent leur venin toxique. Cela étant, bien évidemment les oppositions sont souvent utiles car ils peuvent nous éclairer, tous les contre-pouvoirs sont les bienvenus dans notre régime démocratique, mais encore une fois, ce n'est vraiment pas le moment, chaque chose en son temps, aujourd'hui nous luttons pour notre survie et nous devons seulement être très attentifs aux décisions prises par notre gouvernement qui semble agir avec discernement et efficacité. Viendra le temps des demandes d'explications légitimes qui devront être également adressées aux deux précédents présidents de la République et surtout à leurs gouvernements, car des dysfonctionnements, il y a en a peut-être, et il y en a eu surement par le passé.