Hier soir sur la 3 l’excellente émission « Des racines et des ailes « il nous été rappelé que, outre ses fonctions essentielles de révélateur et de diffuseur du savoir, l’Institut de France administre quatorze sites historiques en France et à l’étranger, qui lui ont été donnés ou légués par de riches mécènes, un vrai régal architectural, loin des miasmes de certains aspects de la vie politique. De politique, il a été précisément question au cours de l’émission suivante, sur la même chaîne, « Ce soir ou jamais « animée par F.Taddéï.
Un des invités, Philippe Sollers, commentant le débat de mardi, a dit qu’il la trouvé fort ennuyeux et totalement nul de surcroît, il a ensuite ajouté que les pupitres qui cachaient le corps des postulants étaient pareilles à des pissotières et Ségolène devait en conséquence être , au fond, bien mal à son aise debout devant cette pissotière ; On savait Sollers irrévérencieux mais il me semble qu’il a dépassé la mesure avec cette réflexion provocatrice.
En revanche, quand il dit que ces débats sont organisés essentiellement pour casser l’effet * , le phénomène *Ségolène, ses deux autres concurrents n’ayant rien à perdre, il n’a pas tout à fait tort, mais cela étant, quoi que pense Sollers ( qui est par ailleurs un grand écrivain ) ces débats sont utiles et pour la démocratie et pour conforter les électeurs dans leur choix et paradoxalement pour consolider, si besoin est, la stature politique de Ségolène Royal qui ressortira grandie après ce mois d’épreuves, car à partir du 20 novembre quand elle sera enfin la candidature officielle du PS, elle pourra se battre franchement .
* Ah, j'oubliais , Sollers a annoncé la sortie prochainement d'un livre sur le phénomène Ségolène intitulé " Allons voir si la rose ..."
A suivre...