Tous les médias clament que le nouveau gouvernement est plus à droite que jamais. Je ne suis pas d'accord. Dans l'équipe qui vient d'être constituée autours de Jean Castex, 9 ministres, ( soit 28 % ) sont incontestablement issues de la gauche( PS, EELV et PRG) et 7 seulement ( 22 %) de la droite ( ancien parti UMP, LR, divers droite), mais surtout presque tous les autres ( environ 44%) viennent bien de la société civile, et ce qui me paraît encore plus important, c'est e constater qu'aujourd'hui encore un ministre sur deux appartient au parti La République en marche fondé par Emmanuel Macron. Sur quoi se basent ces médias pour affirmer que notre Président renforce de plus en plus sa droite? Un grand ministère, celui de l'économie tenu par Bruno le Maire( ex-LR, ( mais qui n'a plus aucune sympathie pour ses ex-amis, voyez ses réponses musclées dans les questions au gouvernement), en face un autre grand ministère , celui de l'Europe et des affaires étrangères, tenu par Yves le Drian, socialiste pur jus, ministre de Mitterrand et de Hollande. Un grand ministère, celui de l'Intérieur, tenu par Gérald Darmanin, ancien lieutenant de Sarkozy, en face un aussi grand ministère, celui de la justice tenu par un authentique homme de gauche, Eric Dupond-Moretti. Roselyne Bachelot à la culture mais en face Barbara Pompili à l'écologie, et je peux multiplier les exemples qui prouvent, si besoin est, que ce fameux saint équilibre droite -gauche ( que pourtant je déteste tant) a bien été respecté ! alors, mesdames et messieurs les journalistes, arrêtez, de grâce, de dire des sottises et de répéter les sottises dites par ceux qui vous précédent.
De plus, il s'agit de ministres plus jeunes qu'auparavant, la moyenne d'âge serait de 50 ans, mais cette moyenne est tirée vers le haut, à cause de la présence de deux septuagénaires, Madame Bachelot et Le Drian.
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Un gouvernement de droite, vraiment?
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Ceux qui appellent à l'union nationale et ceux qui dénigrent rageusement
Bravo au Président du Sénat et au Premier Secrétaire du parti socialiste d'avoir enfin appelé à l'union nationale au moins pendant cette crise sanitaire épouvantable: enfin des hommes politiques dirigeant la droite et la gauche hautement responsables. Laissons les extrémistes de gauche et de droite continuer de déverser leur haine, n'arriveront-ils pas à comprendre qu'ils nous désespèrent et nous dépriment. Ils ne rêvent que de renverser notre gouvernement et ensuite casser nos institutions. pour remplacer par quoi? Des gens dangereux. Qu'ils expliquent plutôt clairement et avec modération ce qu'ils feraient, eux, à la place d’Édouard Philippe, cet homme courageux et lucide. La vérité, c'est qu'ils ne réussissent pas à prendre le pouvoir par les urnes, ils n'ont pas réussi pendant les manifestations des gilets jaunes, ni par les manifestations contre le projet de réforme des retraites, ils récidivent aujourd'hui en profitant de la crise provoquée par cet catastrophe sanitaire et économique d'une ampleur inédite. Honte à eux ! Car il y a un temps pour tout, et le temps du dénigrement systématique stérile et ravageur n'est pas pour aujourd'hui où les français souffrent, à leur souffrance ils ajoutent leur venin toxique. Cela étant, bien évidemment les oppositions sont souvent utiles car ils peuvent nous éclairer, tous les contre-pouvoirs sont les bienvenus dans notre régime démocratique, mais encore une fois, ce n'est vraiment pas le moment, chaque chose en son temps, aujourd'hui nous luttons pour notre survie et nous devons seulement être très attentifs aux décisions prises par notre gouvernement qui semble agir avec discernement et efficacité. Viendra le temps des demandes d'explications légitimes qui devront être également adressées aux deux précédents présidents de la République et surtout à leurs gouvernements, car des dysfonctionnements, il y a en a peut-être, et il y en a eu surement par le passé.
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Election municipale: la polémique
Alors qu'il y avait eu un total consensus entre tous les scientifiques et toute la classe politique pour que le vote du 1e tour des élections municipales ait bien lieu, aujourd'hui, nous assistons à un revirement total parmi les ténors de l'opposition qui regrettent que ces élections se soient tenues et bien évidemment rejettent tous cette décision sur le Président de la République, alors que certains chefs de parti n'hésitaient pas à parler de coup de force( voire de coup d’État - excusez du peu- dixit Christian Jacob et d'autres) si le Président décidait d'annuler ces élections. Triste spectacle devant ces gens amnésiques ou d'une scandaleuse mauvaise foi.
L'ex ministre de la santé en rajoute une couche en disant qu'elle avait, fin janvier, alerté le 1e ministre sur la dangers de maintenir le vote des élections municipales, allant jusqu'à comparer ces élections à une mascarade... à laquelle elle a pourtant bien volontairement participé totalement, meetings, débats et j'en passe. Remarque: si Madame Agnès Buzyn avait été élu Maire de Paris, aurait-elle parlé de mascarade? -
Le dépit amoureux
S'il n'y avait que sa décision, parfaitement respectable, de vouloir se présenter à l'élection présidentielle, mais hélas, Ségolène Royale a en réalité emprunté le chemin du dépit amoureux, tout comme l'a fait avant elle, son ex-compagnon François Hollande, l'une comme l'autre n'aurait pas du tout critiqué la politique du Président Macron si ce dernier leur avait accordé un peu plus de considération. F.Hollande n'aurait pas dit autant de mal d'E.Macron si ce dernier l'avait régulièrement consulté comme il le fait avec N.Sarkozy, et S.Royale n'aurait évidemment pas les mots rageurs qu'elle a depuis quelques semaines, si E.Macron lui avait offert un beau ministère comme elle en avait si envie. Le dépit amoureux est souvent ravageur.
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Les vacances de nos présidents de la République
Alors qu’Emmanuel Macron vient de passer trois semaines en vacances au fort de Brégançon, sans qu’aucun média n’ait trouvé rien à redire, François Hollande raconte dans son livre Les leçons du pouvoir, au chapitre : « Vivre, » pages 137 et suivantes, que devant les critiques qu’il a dû subir le premier été de son quinquennat, pour avoir pris la liberté de passer 10 jours au fort de Brégançon, il a décidé, que pendant tout le reste de son mandat, il ne prendrait chaque année, pas plus d’une semaine de vacances, et il a tenu parole.
Affligeant, pour un homme qui se voulait un Président « normal » !