Dans le numéro du Nouvel Observateur du 8 au 14 décembre qui titre en gros caractères, et en 1ère de couverture"La vérité sur la colonisation" Jean Daniel, son directeur, écrit dans son éditorial hebdomadaire, je le cite:"La question de savoir s'il y a eu des côtés positifs de la colonisation, personnellement je réponds :oui. Je ne parlerai pas, bien sûr, ni des routes, ni de la sécurité..." et de citer tous les " bienfaits" apportés par le colonisateur pour le grand bien, il va de soi, du colonisé et de conclure au sujet de ce premier apport "généreux" et ö combien "altruiste" je cite:" Tout cela , qui a été salutaire , immense(sic) , parfois même considérable (re-sic) ..." ":Ne saurait ( ajoute-t-il ) justifier la violation d'une souveraineté, la dépersonnalisation d'une société, l'humiliation tarnsformée en système de gouvernement, les massacres..." Fin de citation.
Ouf ! Que de contradictions!
Pourquoi tout simplement ne pas avoir le courage d'admettre que toutes les colonisations sont injustes et donc mauvaises et que rien ne peut légitimer la domination d'un homme sur un autre et que, en réalité , le pourvoyeur n'agit toujours que dans son propre intérêt. et puis ,au nom de quoi, un peuple doit-il "progresser" au même rythme " qu'un autre ?
Mais attendez la suite de l'éditorial, je cite:" Cela établi, je pense que la colonisation française a eu un aspect nettement ( sic) positif, celui d'enseigner ( c'est moi qui met en italique pour marquer la condescendance , car pour moi enseigner c'est seulement transmettre la connaissance ou la sagesse ) aux colonisés tous les principes qui condamnent la colonisation et qui, en fait, incitent à s'insurger contre elle..." " ...la violence coloniale a tiré de la torpeur les peuples endormis ..."Fin de citation
Leur a-t-on demandé leur avis? Et si ces peuples avaient eu envie de vivre autrement?
Je trouve, quant à moi, cette théorie, détestable, voire monstrueuse.
Frappez-moi, je découvrerais ce que signifie avoir mal, et cela m'apprendra à réagir...Par la même violence, voire en général par une violence encore plus forte.Les exemples ne manquent pas.
On peut de cette façon justifier toutes les tyrannies, dans le temps et dans l'espace, et encore aujourd'hui...Le colonialiste aurait donc toujours raison face au colonisé au prétexte qu'il apporterait la civilisation? Mais quelle civilisation et à quel prix !
Peut-être faut-il avoir seulement le courage et l'humilité de reconnaitre qu'aucune nation n'a , hélas, échappée à un comportement barbare, et c'est contre cela que nous devons tous nous mobiliser, et comprendre que tout Homme sur la terre est simplement notre frère en humanité.
Journal Extime de Max Memmi - Page 40
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Sur le colonialisme
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Maurice Druon et l'Académie
J'ai entendu à la radio Monsieur Druon exprimer toute sa colère. L'ex Secrétaire Perpétuel de l'Académie française fustige , en bloc, les médias et le monde politique qui s'obstinent à vouloir "féminiser" à tout prix notre langue . Si l'on accepte "Madame la ministre", ce qui n'est pas vraiment jolie (sic) , une femme avocate devrait accepter que l'on dise "ma chère maitresse"...
Je ne sais pas si l'on ira jusque là, mais à la séance de l'Académie Française à laquelle j'ai assistée * il y a quelques mois , le nouveau ( et oui, LE nouveau et non pas La nouvelle) Secrétaire perpétuel , Madame Hélène Carrère d'Encausse, a ouvert la séance par les mots suivants:" Messieurs de l'Académie " et le rapport qui m'a été adressé deux semaines plus tard , contenant entre autres informations, le compte-rendu de cette séance , reprenait, bien entendu le fameux"messieurs"
Comme on peut le constater, pour ce qui est de la féminisation, l'Académie ne risque pas grand chose, mais le plus étrange , c'est que les quelques grandes dames** qui ont été accepté sous la coupole ( pour moi la plus grande restera toujours Marguerite Yourcenar ) n'ont jamais réagi à ce machisme. De plus ces appelations de perpétuel et d'immortel ne sont-elles pas un peu ringardes?
Il n'y a que Giscard d'Estaing, me semble-t-il, qui a osé ironiser sur cette notion d'immortalité en faisant remarquer, de façon assez irrévérencieuse comme il aime le faire, qu'il allait remplacer quelqu'un qui était bien mort.
Cela étant , si Giscard m'a fait sourire , ces messieurs de l'Académie ( et principalement , on le sait Jean d'Ormesson et son influence active ) m'ont fait franchement rire en choisissant d'élire Giscard , dont l'oeuvre est nulle( sauf erreur, seulement 2 petits livres et médiocres de surcroit ) et en écartant d'authentiques écrivains à l'oeuvre considérable, notamment Albert Memmi dont les travaux sur la dominance et la pourvoyance font autorité dans le monde entier sans parler de son oeuvre romanesque , il est vrai ,que pour se faire "dédouaner", l'Académie lui a attribué récemment son plus grand prix de l'année (parmi les quelques dizaines d'autres moins prestigieux ou plus sectoriels) " le Grand Prix de l'Académie Française pour l'ensemble de son oeuvre" .* Je n'oublierais jamais la remarquable prestation de Angelo Rinaldi ( élu en 2001 au fauteil de José Cabanis) sur "La vertu" et le regard très attentif ( comme du reste nous l'étions tous ) mais oblique de Bertrand Delanoé - assis au 1er rang des visteurs et que j'apercevais très distinctement - . Quand Mr Rinaldi aborda notre époque et évoqua les gays prides, Delanoè resta impassible.
**Il est vrai qu'elles ne sont pas nombreuses, sauf omission de ma part, outre Madame Yourcenar élue en 1980 au fauteil de Roger Caillois(après plus de deux siècles de rejets de toutes candidatures féminines) Jacqueline de Romilly élue en 1988 au fauteil d'André Roussin, Hélène Carrère d'Encausse élue en 1990 au fauteil de Jean Mistler et enfin Florence Delay en 2000 au fauteil de Jean Guitton
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Bienvenue sur mon blog
Après avoir beaucoup hésité, car je connais les contraintes de la tenue d'un journal , qui procure presque autant de bonheur que de tourments, je me décide enfin à me lancer dans la grande aventure de ce que l'on appelle maintenant communément un blog .
- alors que "mon journal intime" est un espace totalement confidentiel où il est souvent question de la famille, des amis, où l'éctiture est automatique, non affectée et sans retenue, qu'elle trouve ,en outre , souvent sa source dans ma vie onirique qui est riche et tumultueuse, presque comme une seconde vie, où l'écrititure peut-être aussi impulsive que vagabonde ou méditative, dérive d'observations, témoin de soi, des autres et de la nature -
le blog , selon ma conception, étant un espace public ,( puisque chacun peut "le vister "comme on dit aujourd'hui,) mais étant écrit par une seule pesonne, je l'appellerais donc "mon journal extime".il est destiné à vous faire partager mes coups de coeur et mes coups de sang ,c'est à dire mes émotions
- émotions que naturellement je revendique -
J'espère que vous serez nombreux et que vous n'hésiterez pas à venir discuter ici avec un seul mot d'ordre : partager , dans un esprit constructif et positif, comme dit le vieux diction : apporter sa pierre pour enrichir la réflexion et non pas la détruire et encore moins la salir, toutes les opinions sont respectables à condition de les exprimer avec courtoisie. Les commentaires qui n'iraient pas dans ce sens seront gommées de ce blog.
Merci à toutes et à tous , peut-être des nouveaux amis
Max.Avertissement: cette photo n'est pas de moi et ce n'est pas moi , non plus, qui ait imaginé le sujet. Je ne connais pas le nom de l'artiste( quelqu'un le connait-il ? ) qui a réalisé ce travail. Merci à elle ou à lui qui me permet, je l'espère *, "d'emprunter" cette oeuvre que je vois comme une représentation de la solidarité et de la fraternité auxquelles je rêve depuis toujours.
* Car ,dans le cas contraire, je supprimerais naturellement cette image de mon blog. Je ne suis d'ailleurs pas très partisan des photos et des images contrairement à la plupart des blogs qui en sont sur-saturés.