Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Journal Extime de Max Memmi - Page 37

  • Les visiteurs , le blog et les sigles

    A la lecture des statistiques très élaborées que mon "hébérgeur" (je sais à présent que c'est comme cela qu'il faut l'appeler et non pas "le régisseur " ou "l'organisateur" comme je le désignais) me communique tous les jours, je constate que le nombre de personnes qui "visitent" mon blog est de plus en plus important, ( j'hésite encore à parler de lecteurs ) de mémoire une trentaine en décembre mais plus de 120 en janvier !  C'est étrange et amusant, mais en revanche les commentaires se font  très rares. Il est vrai que je n'en ai encore révélé l'existence ni à ma famille ni surtout beaucoup plus nombreux à mes amis.
    Timidité et appréhension des jugements? Mais si , comme je l'ai déjà dit il s'agit d'un journal vraiment "extime" , je ne prends pas trop de risque de me découvrir.
    Incertitude sur la continuïté ? Nous vivons dans un monde tellement  vélléitaire où le fugitif et le superficiel rivalisent avec l'inconstance et hélas souvent avec la médiocrité, que la tentation est grande de se laisser emporter par ce courant de paresse intellectuelle. de plus "les gens " semblent avoir de plus en plus de méfiance voire de répugnance face à l'émotion et au partage.
    Mais tout compte fait, je vais me décider pour donner une chance à ce blog de devenir plus vivant , connaissant mes relations, il y a des chances  que les commentaires soient relativement nombreux. Si cela "déraille" , (quelle mauvaise pensée ai-je là?) je reste maître de mon site.
    Autre chose: je ne connais toujours pas l'origine du mot blog ni comment il a été formé. J'espère que ce n'est pas encore une importation d'Amérique, amis il est probable qu'il s'agit d'un sigle,notre vie en est tellement envahi ! Notre langue est tellement belle et les mots sont tellement évocateurs, pourquoi cette hérésie boulimique de tout transformer en sigles? J'enrage littérallement, mais je suis peut-être le seul, à voir la prolifération de "ces infames bestioles"

  • Michelle Bachelet et Augusto Pinochet

    A cause de la visite (très médiatisée: une cohorte de journalistes de la presse héxagonale se bouscule autour de la délégation du PS qui est également du voyage) de Ségolène Royale à  Michelle bachelet, candidate à la présidence de la République chilienne,  et parce qu'on tient absolument à les comparer , on nous dit tout sur cette dernière: fille de militaire comme Ségolène, et plus précisèment d'un général mort torturé après le coup d'état de Pinochet en 1973 devenu deux ans plus tard Président de la République.
    J'ai cherché sur mon dico la date de naissance de ce dictateur et tyran: 1915.  L'animal a donc 90ans et personne ne l'a encore abattu. 

  • La Loi et l'Histoire, nouvelle réflexion

    Décidemment, cette question, qui devient de plus en plus d'actualité, continue de m'interpeler.
    A la réflexion, ce n'est pas simple. Il faut , pour faire avancer le débat , se mettre d'accord sur le sens du mot écrire.
    Qu'entend -on par écrire ? Au sens propre du mot, la loi ne peut pas naturellement "écrire " l'Histoire, puisque la loi se situe en amont de l'Histoire. Ce sont bien les hommes qui au travers soit de romans construits sur des trames historiques ( plus ou moins rigoureuses du reste) soit à travers d'essais documentés ,c'est le travail de l'historien. Il est évident que l'on attend de l'historien qu'il ait un regard objectif et neutre et se contenter de mettre en forme de manière lisible les informations provenat de sources indiscutables. Donc , dans ces conditions, on devrait dire, en effet,  que ce sont les historiens qui écrivent (au sens littéral) l'Histoire.
    Mais, cela dit , l'historien se contente de faire revivre l'histoire en la retranscrivant, si je puis dire, le plus honnetement possible.
    Mais je reviens à préesnt à ma réflexion initiale, c'est bien la loi qui va déclencher et quelquefois bouleverser le cours de la vie des Hommes  jusqu'à induire leur comportement et modifier ainsi leur histoire dans le bonheur ou le malheur. Les congés payées et le corollaire des vacances, la diminution du temsp du travail et consécutivement et progressivement la mise en place d'un véritable espace-temps -loisirs totalement nouveau dans la vie des Hommes.Le droit à une retraite payée. Etc...
    Et pour leur malheur, la liste serait, hélas, également longue, en bref, disons toutes les lois iniques discrimatoires envers telle ou telle catégorie d'individus ou de groupe d'individus qui ont  pour but de manière tout à fait arbitraire(l'abus de de droit ) de limiter voire d'interdire certains droits civiques entrainant une privation partielle ou totale des libertés reconnus aux autres citoyens...Et cela n'arrive pas seulement en temsp de guerre.

  • Mazarine et le dixième anniversaire de la mort de François Mitterrand

    Comme tous les matins , lecture , grâce à Internet, de la presse nationiale et internationale.
    Dans une interview au quotidien portugais Dioro de Noticia Mazarine déclare que : " ...La nouvelle génération politique n'est pas à la hauteur de l'ancienne....Aujourd'hui, la politique est comme un métier, elle a cessé d'être liée aux leçons de la vie, d'être quasiment une mission humaniste, on a perdu la volonté de changer la vie et le monde.Les politiques sont tous formatés..."
    Je ne suis pas loin de partager les réflexions de Mazarine , qui est maintenant une jeune femme de trente ans ,
    (mère et agrégée de philo et qui s'oriente, probablement, vers le métier d'écrivain)  que les épreuves ont mûri, ce qu'elle a vécu n'est tout de même pas banal et évident.
    Les politiques sont , en effet, trop obnibulés par leur carrière et la prise du pouvoir.  Et à cela s'ajoute un égo et une vanité démesurés .Ainsi , par exemple aucun des candidats à l'élection présidentielle ne se retirera de la compétition même ceux dont les chances sont nulles

  • Le théatre , un espace jubilatoire

    Avec un sujet plutôt sinistre, la collaboration d'une entreprise allemande à la construction et à la maintenance des fours crématoires réclamés par le régime nazi pendant pluis de dix ans de 1933 à 1944, Marc Dugowson m'a apporté beaucoup de bonheur avec sa pièce "Un siècle d'industrie" , un texte cinglant où l'horreur flirte avec le sexe et l'humour . En racontant la vie de "gens très ordinaires" devenus par la force des choses(éviter le chamage à tous prix) des industriels au service du génécite des juifs, des  communistes, des homosexesuels et autres minorités génantes, l'auteur , grâce à la rencontre avec Paul Golub, ( un américain qui vit en France)  metteur en scène plein de talent et huit excellents comédiens , le Centre dramatique national de Pierre Pradinas , a réalisé un magnifique travail.
    J'ai eu la chance , et le plaisir,  de déjeuner , deux jours avant, avec Marc Dugowson et Paul Golub, que j'ai chaudement félicité à la fin de la représentation , j'ai même eu droit à une accolade très chaleureuse de Paul.
    Si vous pouvez voler une heure et demie à votre emploi du temps, ne manquez pas d'aller voir cette pièce de théatre, il y a des représentations tous les jours , sauf le lundi jusqu'au 27 janvier inclus, c'est réellement jubilatoire .