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Culture - Page 6

  • L'ordre du jour, un récit de Eric Vuillard

    On peut donc encore, en 2017, raconter dans un court récit de 150 pages – et en petit format 10,5/19 dans la collection Un endroit où aller chez Actes Suddes évènements certes dramatiques, mais où l’auteur privilégie la mise en scène de rencontres, de va-et-vient, de gesticulations de personnages sinistres en Autriche et en Allemagne, qui se sont déroulés entre 1933 et 1946, et obtenir avec ce livre le prestigieux Prix Goncourt ? Oui, sans aucun doute quand on a le talent d’un Éric Vuillard. Il manie l’ironie cinglante, il affiche un mépris brutal pour ces hommes, qu’ils soient de gros patrons d’entreprises soumis totalement au régime nazi ou de vulgaires comparses d’Hitler.

    J’ai lu L’ordre du jour d’une seule traite comme on voit au cinéma un film en noir et blanc dans une salle d’Art et d’Essai, de même que le roman L’Art de plaire d’Alice Zeniter dont j’ai parlé dans une précédente note peut se voir comme en film en couleurs sur grand écran, car la fresque est plus large, une histoire sur trois générations, un espace ample, l’Algérie et la France, la France et l’Algérie, même si les événements contés sont également douloureux, on sort heureux de la lecture du roman d’Alice Zeniter, mais sûrement pas indemne de celle du récit d’Éric Vuillard, que j’ai vécu comme un huis clos cauchemardesque au milieu d’êtres pleins de tics et de toc.

    Comme Alice Zeniter qui a obtenu plusieurs prix dont le prestigieux Prix Goncourt des lycéens, Éric Vuillard est lui aussi un habitué des prix.

  • Le roman de Alice Zeniter L'Art de plaire

    Je viens d’achever la lecture du roman « L’Art de perdre » de Alice Zeniter, édité par Flammarion, sorti en librairie en septembre et qui a obtenu le prix des librairies de la ville de Nancy, le prix littéraire Le Monde et surtout le prestigieux Prix Goncourt des Lycéens organisé par le ministère de l’Education nationale et la Fnac, en accord avec l’Académie Goncourt et d’après sa sélection.

    Alice Zeniter, qui n’a aujourd’hui que 31 ans,  est déjà habituée aux prix littéraires puisque deux, parmi ces quatre précédents romans, ( dont tous ont été réédités en Livre de poche ou dans la collection J’ai lu) ont déjà été remarqués et couronnés, l’un «  Sombre dimanche, édité en 2013 par Albin Michel, a, en effet, reçu le prix du Livre Inter, le prix des lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas et l’autre « Juste avant l’oubli », édité par Flammarion en 2015, a été récompensé par le prix Renaudot des Lycéens.

    Mais je n’ai pas eu envie de lire le roman de Alice Zeniter parce qu’elle a obtenu cette cascade de prix. Je n’achète pas systématiquement les livres récompensés par les quatre à cinq principaux grands prix littéraires et quand je le fais, il arrive que la lecture de certains me déçoivent.

    J’ai adoré « L’Art de perdre » de Alice Zeniter et je n’ai « lâché » ce livre volumineux qu’après en avoir savouré ses 505 pages. Cette jeune femme a un talent incontestable, l’histoire ( celle douloureuse de ceux que l’on appelé étrangement les harkis, ces algériens qui ont préféré choisir la France et que la France a ensuite si mal traité)   les personnages, ( trois générations d’hommes et de femmes dont celle de Naïma, jeune de 30 ans ( tiens, tiens ! ) très parisienne et en quête de l’histoire de sa famille parce qu’elle est la petite fille d’Ali le grand-père par qui tout a commencé, puisque sans combattre l’indépendance, a choisi par conviction le camp français et devenu l’ancêtre harki) la toile de fond c’est l’Algérie de 1930 à nos jours, jusqu’à ses déchirements meurtriers dans les années 60,  mais aussi la description « hard » des camps où la France a parqué les harkis pendant presque deux décennies , c’est également le style, magnifique, la forme du récit, astucieuse, Il y a la narratrice qui nous donne tout à voir, à savoir et à comprendre et Naïma qui va lentement et difficilement en quête de ce que le lecteur connait déjà. Beaucoup d’émotion et infiniment de plaisir. 

    Je sais que c’est banal de dire que je me suis plusieurs fois identifié à cette histoire alors que ma famille était tunisienne et de religion juive, mais j’ai rencontré de nombreuses similitudes, comme le fait qu’elle ait choisi le camp français et sa culture, et donc quasiment été obligée de se déraciner en allant vivre en France, en faisant face à des situations douloureuses d’installation et d’intégration, mais même si ma maman Méïra, comme celle de la grand’mère Yéma, du roman ne parlaient pas français, nos situations n’ont certes pas été  comparables à ceux des harkis, considérés comme des traitres, des collabos et j’en passe par leurs coreligionnaires algériens et sans beaucoup d’intérêt par les Français.

    Beaucoup de similitude quand même, puisque j’ai compris tous les mots Kabyles ( ma mère est d’origine berbère) et que j’ai ressenti ce roman « de l’intérieur" j'ai déjà lu de nombreux livres sur ce sujet mais celui-là est très différents, plus puissant et moins complaisant pour quelque camp que ce soit.

  • Gonzague Saint Bris

    Choqué et très attristé par la mort soudaine et brutale de mon ami Gonzague que je devais retrouver chez lui pour déjeuner lors de mon prochain passage à Paris. J'aimais cet homme extravagant, un peu fou aussi, mais si intelligent et humain, aimant rire et faire aussi un peu le clown mais si attachant. Je partage la peine de ses proches.

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  • Mes deux nouveaux livres

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    Heureux de la publication de mes deux nouveaux livres.

    Un Essai : "Cette France que nous aimons" éditions L'Harmattan, collection questions contemporaines, et un roman : "Le belle Peul et le comptable" éditions Orizons.

    Ces deux livres sont d'ores et déjà disponibles en librairies et naturellement chez les éditeurs, mais je me ferais aussi le plaisir de vous les adresser directement sur demande après les avoir dédicacés, frais de port à ma charge.


    Je rappelle mes coordonnées :

    Max Memmi : 
    Messagerie max-memmi(at)wanadoo.fr
    06 10 56 71 40

  • Mon nouveau livre "Les femmes de Jean" édité par Orizons-Paris

    La maison d'édition ORIZONS située 13 rue de l’École Polytechnique à Paris a accepté fin décembre de publier mon nouveau livre qui est un roman "Les femmes de Jean" et dont elle présente en 4e de couverture le sujet ainsi:

    Voici un roman d’amour que vous lirez d’une seule traite. Émouvant, drôle, sensuel, poétique et atypique. Peut-on avoir plusieurs vies ? Vivre plusieurs grandes amours ? Jean aime les femmes et la vie à en perdre la raison. Geneviève la Juive, Agnès la Catholique, Maïmouna la Musulmane et Sophie résolument athée. Vous aimerez ces histoires.

    Max Memmi décrit la nature et les passions amoureuses. Ses romans, la presse en a fait l’écho (« Un roman dérangeant, violent, des moments plein de suspense », Libération ; « il y a tellement de drôlerie et d’amour dans ce roman »,Témoignage chrétien ; « une galerie de portraits qui resteront gravés dans la mémoire », Livres du mois ; « Un auteur à découvrir », Libraires de France. Il a aussi écrit un essai résolument optimiste, La France en partage, que L’Harmattan a publié en 2015 et qui éclaire, d’un jour nouveau, une France pleine de ressources.

    Max Memmi est le plus jeune d’une famille toute atteinte par le virus de l'écriture.

    Le livre est en librairie au prix de 20€. Pour en savoir plus sur mon livre, il suffit de cliquer Orizons ou Max Memmi sur internet.


    J'ai été invité par un certain nombre d'associations et retrouvé ainsi le plaisir des rencontres avec des personnes qui partagent ma passion de la littérature.
    Dans un cadre un peu plus solennel, j'ai été invité pour dédicacer mon  nouveau livre, jeudi dernier 11 février par mon éditeur, dans ses locaux parisiens à une rencontre avec des lecteurs de l'éditeur et tous mes proches qui habitent Paris. La soirée a été conviviale, mais j'ai surtout eu le bonheur de découvrir en mon nouvel éditeur, Daniel Cohen, un homme remarquable, comme on en rencontre très peu dans sa vie.Il me faudra impérativement prendre du temps pour en parler.
    Je suis également invité le samedi 27 février toute la journée à la Librairie Page et Plume 4 place de la Motte à Limoges et comme l'année dernière je serai accueilli dans un stand de libraire( page et plume ou Anecdotes) au Salon du livres" Lire à Limoges" du 1e au 3 avril 2016.