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Culture - Page 7

  • Camus, ah Camus ! l'éternel Camus!

     

    Ce centième anniversaire de la naissance de Camus qui se présente comme une célébration nationale commence à m'agacer et son portrait qui orne de nombreux blogs...Tout cela me paraît excessif et un brin ridicule. La question est posée cette semaine dans l'Express à Roger Grenier, qui, bien que considérant Camus comme son "grand frère" qui lui a tout apporté, il n'hésite pas à répondre qu'il considère toute cette agitation comme amusante, alors que bien d'autres centenaires, comme celui de Roger Caillois, par exemple, passent inaperçus. Il ajoute, à juste titre qu'il a connu Camus surtout dans de très nombreuses périodes où il était complètement méprisé par tout le monde, y compris par Sartre, dont de nombreux chroniqueurs veulent nous faire croire le contraire, et qu'enfin, aujourd'hui, indépendamment de la qualité de l’œuvre, avoir eu un des tin tragique joue beaucoup pour la gloire...
    J'ajoute, quant à moi, que toutes ses théories"ambiguës"( pas clairement contre la décolonisation, mais pour le rêve complètement utopique d'un état franco-algérien) m'ont toujours dérangé.

     

    Enfin, bref, tous ces admirateurs, presque des idolâtres, tel Jean Daniel du Nouvel Obs, m'agacent...

     

  • Il faut savoir laisser les mots vivre leur vie et se débrouiller

    ci-dessous des mots jetés ce matin en vrac comme du bric à brac:

    H u m e u r

    de Max Memmi

     

    Jets de mots, et bien davantage?

    Maudire et ne dire mot ?
    Maux d'hiver et divers mots ?

    Quand l'aile prend son envol

    et qu'un petit sait prend sa place,

    alors la douleur devient douceur...

    sans queue ni tête ? Voire...

    Quand l'âme perd son aime

    et qu'un petit haine survient,

    l'âne noir n'est pas loin...

    Absurde et ridicule...

    A bas le Peu Zenter,

    vive le Paul Tronc...

    Hi, hi, hi...

    Prèm, bis, ter, lune, sol-air...

    Abra, cata-bras, abra, le corps...

    Jets d'ancres sur une mère possesive..

    Père ou impair ?

     

    Voilà , il faut  quelquefois laisser  les mots vivre leur vie et se débrouiller et  s'emmeler entre eux sans trop s'en méler soi-même.

  • Dada, suite...

    Très lourde peine infligée aujourd'hui à Pierre Pinoncelli (revoir ma nôte de début janvier ) : trois mois de prison avec sursis et paiement d'une somme de ...214.000 € aux titres des dommages et intérêts à verser au musée Pompidou, propriètaire de "l 'urinoir" oeuvre de Marcel Duchamp légérement ébréchée par le geste du sus-nommé.
    Consternant !

  • Le théatre , un espace jubilatoire

    Avec un sujet plutôt sinistre, la collaboration d'une entreprise allemande à la construction et à la maintenance des fours crématoires réclamés par le régime nazi pendant pluis de dix ans de 1933 à 1944, Marc Dugowson m'a apporté beaucoup de bonheur avec sa pièce "Un siècle d'industrie" , un texte cinglant où l'horreur flirte avec le sexe et l'humour . En racontant la vie de "gens très ordinaires" devenus par la force des choses(éviter le chamage à tous prix) des industriels au service du génécite des juifs, des  communistes, des homosexesuels et autres minorités génantes, l'auteur , grâce à la rencontre avec Paul Golub, ( un américain qui vit en France)  metteur en scène plein de talent et huit excellents comédiens , le Centre dramatique national de Pierre Pradinas , a réalisé un magnifique travail.
    J'ai eu la chance , et le plaisir,  de déjeuner , deux jours avant, avec Marc Dugowson et Paul Golub, que j'ai chaudement félicité à la fin de la représentation , j'ai même eu droit à une accolade très chaleureuse de Paul.
    Si vous pouvez voler une heure et demie à votre emploi du temps, ne manquez pas d'aller voir cette pièce de théatre, il y a des représentations tous les jours , sauf le lundi jusqu'au 27 janvier inclus, c'est réellement jubilatoire .

  • Mouvement Dada pas mort?

    Si on veut redonner vie au mouvement Dada , on peut , bien sûr présenter une belle exposition dans un grand musée parisien ( en fait , belle , ce n'est pas ce que j'ai trouvé , mais bien documentée et donc intéressante surement ) Mais s'en prendre à une "oeuvre" d'un des pères de l'ècole Dadaïste et tenter de la dégrader, pour  paradoxalement "rendre hommage à l'esprit dada" comme le prétend un certain Pierre Pinoncelli, 77 ans, qui, armé d'un petit marteau, s'est attaqué , hier, au fameux"Urinoir" en céramique , une des oeuvres de Marcel Duchamp, exposée au Centre Pompidou?
    Je rappelle, pour ceux que cela intéresse, que cet octogénéraire est un récidiviste entété puisqu'il avait légérement déjà ébréché cette "oeuvre" en 1993.
    La question qui reste en suspend et que se pose le titulaire de ce"journal extime de Max" et qui répond au pseudonyme de "douxréveur" , est la suivante: " le geste de ce Pinoncelli est-il à classer dans la rubrique des stupidités en tous genres ou de celle des panaches ?
    Si je considère que le Dadaïsme était un mouvement de révolte littéraire et esthétique né en 1916 par réaction contre la guerre, le militarisme, mais surtout ( pour le sujet qui me péoccupe ) qui exprima son refus absolu de l'art, jusque dans ses manifestations d'avant-garde, ( comme le cubisme ou encore le futurisme ) alorsl le geste de  ce vieux révolté attardé est cohérent, car les artistes "Dada", les plus purs en tous cas, ne devraient pas revendiquer d'oeuvres pérénnes, or on sait qu'il n'en est rien, celles de Picabia et de Man Ray, par exemple, sont considérables!
    Et je n'oublie pas , non plus ( à propos, qui a dit:"la culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié ? )  que plusieurs de nos grands surréalistes comme Breton, Aragon, Soupault, Eluard, et j'en oublie surement...illustrèrent l'esprit dada en 1920 et 21.
    Juste encore un mot: faut-il "punir" le geste dont il a été question, et si l'on répond par l'affirmatif, quelle forme pourrait prendre cette "condamnation"? Bien sûr , si on ne bouge pas au nom de cette "cohérence" de l'esprit dada, ce qui est totalement impensable compte tenu des règles qui régissent notre socièté et des prétendus morales qu'elle est censée générer, on risque de voir "l'animal" continuer son eouvre de destruction de - tout de même - notre patrimoine!        A suivre... En attendant, d'aucuns vont rire ( de pitié ? ) de mes préoccupations qu'ils qualifieront de bien futiles, tant pis, c'est ma part de rêve et d'utopie, que je revendique.