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société - Page 3

  • L'après ...

     

    Je suis admiratif devant l'éclosion de tant de créativité, dans tous les domaines artistiques, destinée principalement à créer justement, non pas des contacts au sens où on l'entend dans le jargon internet, sur la toile web, mais des liens, du partage généreux, déclencher de l'émotion, du rire. Des tentatives de fraternité? Je m'en méfie, cela ne dure en général que le temps d'un événement. Des deux autres valeurs fondatrices de notre république, piliers de nos institutions démocratiques, l'une l'égalité, elle n'a jamais existé et n'existera jamais et quel que soit le parti au pouvoir. L'autre la liberté, elle semble très forte puisque nous sommes, en théorie, censés pouvoir exercer tout ce que nous souhaitons en actions et en paroles, sauf à ne pas dépasser certaines limites, et encore !
    Quel est donc cet " état" nouveau qui semble si inédit ? Est-ce parce que notre pays - comme tous les autres pays du monde, en même temps, fait rarissime sauf en période de conflit mondial, - donne l'impression d'être en suspens ? Un suspens étrange, surréaliste.
    Il faut rester confiné, nous répète-t-on à longueur de journée, et ce pour au moins 15 jours, reconductibles. La peur de la contamination qui peut entrainer la mort nous oblige au respect de ce dictat.
    A part une portion minime, ici et là, de gens indisciplinés qui n'entendent rien respecter et qui passent outre ces interdictions, des gens de toutes les catégories sociales, et pas seulement issus "des quartiers sensibles" comme on veut nous le laisser croire, il a aussi ceux qui ont en permanence la rage au ventre, le venin plein le gosier, et qui ne se complaisent que dans le dénigrement systématique, ajoutant aux difficultés des membres du gouvernement, et du premier ministre et du ministre de la santé principalement mais surtout du Président de la République, responsables de tous les maux, coupables à abattre, rêvant de prendre le pouvoir par la violence ou par une hypothétique adhésion d'un peuple qui serait enfin décontenancé, déboussolé, ne sachant plus si on lui ment ou non - un français sur deux- et prêt à se donner aux pires extrémiste dévastateurs, puisque ce pouvoir ils n'arrivent jamais à l'obtenir à la suite des votes démocratiques successifs.
    Pendant ce confinement inédit, incroyable, nous rêvons donc tous d'un " après". Un après magique, lumineux, plein de promesses. Le mot au-delà ( j'entends au-delà de tous ces événements dramatiques et irréels) conviendrait bien s'il ne désignait pas l'espace et le temps d'après la mort. Et tout le monde convient - ou plutôt se persuade, veut se convaincre- que cet "après" ( qui arrivera forcément quel qu'il soit et  quoi qu’il en coûte, parce que Rien ne dure) ne pourra jamais ressembler à l'avant. Car ce qui se passe maintenant, outre ceux- et ils trop nombreux-  qui souffrent de la précarité, de la faim, de la maladie, du manque de soin, de l'angoisse de l'inconnu, pour la très grande majorité ( pas d'hypocrisie svp ) osons le dire:  c'est la la paix, la sérénité, l'oisiveté, le silence, la respiration de la nature, les oiseaux, les habitants de la mer et quelques animaux que nous ne sommes peu habitués à voir,  qui, surpris par la désertion des humain se hasardent à quelques promenades dans nos villes - nous ouvre les yeux sur notre mode de vie passé absurde, incohérent fait de vitesse, de consommation effrénée, d'injustice.
    Transformer l'Homme prédateur, barbare, égoïste en un homme de partage, altruiste, bon, respectueux des autres et de la planète. Une société nouvelle pour un homme nouveau? Discours déjà entendu sans lendemain. Mais si, pour une fois, le rêve devenait réalité? Cette épidémie qui pour l'instant n'a provoqué "que " 100.000 morts dans le monde- 100.000 sur 7 milliards d'habitants, au risque de choquer, ce ne ne serait pas trop lourd de payer ce réveil qui conduirait enfin au grand changement.
    Cette pandémie, - cela fait mal de le penser et encore plus de l'écrire - ne pourrait-elle pas devenir une chance pour la planète et ses habitants. Ne vaudrait-il pas mieux de le prendre comme ça? Car après tout, reconnaissons-le, ce qu'aucun État au monde n'a osé faire: arrêter pendant plusieurs longues semaines toutes activités économiques pour laisser respirer la terre et tous les êtres vivants, hommes,  femmes et animaux, un méchant virus totalement stupide dénué de toute vie et encore moins d'intelligence aura réussi à nous imposer, par la peur.

     

  • L'exode

    Le Président de la République puis le ministre de l'intérieur nous expliquent avec force que nous devons rester confinés chez nous pour éviter tous les contacts inutiles et dangereux compte tenu de la transmission qui s'annonce fulgurante de ce coronavirus, la réaction d'une partie de la population est totalement à l'inverse de ce qu'on attend d'eux: ils envahissent les gares pour partir " ailleurs" et les magasins d'alimentation pour "rafler" le maximum d'aliments et de produits d'entretien, créant eux-mêmes la panique et la pénurie.
    Les Français auraient-ils cette notion " d'exode" dans leurs gènes? Alors qu'on est si bien chez soi !

  • Les inégalité dans le monde

    Bien qu’Emmanuel Macron ait brossé très large lors son intervention télévisée de 10 minutes aujourd’hui samedi à 13h, expliquant avec passion et conviction, qu’aucun des sujets brulants ne serait écarté pendant le G7, il faut rappeler que cette rencontre  qui se tient actuellement chez nous à Biarritz, du 24 au 26 août, a décidé de consacrer la plupart de ses échanges et de ses réflexions à la question cruciale des inégalités dans le monde. Paradoxe : ces inégalités s’accroissent, (26 personnes posséderaient à alles seules autant que les quelques 4 milliards de personnes qui composent la moitié la plus pauvre de l’humanité) mais le pourcentage de la population mondiale qui vit dans un état d’extrême pauvrement, diminue. Il était de plus de 40% il y a 30 ans alors qu’il ne serait « que » de 11% aujourd’hui. Et entre ces extrêmes, L’OCDE* s’inquiète de la stagnation des revenus des classes moyennes.

     *L’OCDE regroupe 36 pays considérés comme les plus riches du monde, par ordre alphabétique : l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, la Canada, la  Corée du Sud, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Turquie.

  • Le coût d'un référendum

    Alors que notre gouvernement est acculé à des arbitrages très compliqués pour tenter de donner satisfaction aux revendications sociales, la demande la plus pressante de ceux qui manifestent est à présent d'exiger l'organisation de référendum dit d'initiative citoyen, le fameux sigle RIC qui fleurit à présent partout. Alors que nous croulons sous les impôts et de multiple taxes, faudrait-il ajouter le coût de l'organisation de référendums qui s'établit à plus de 200 millions d'euros? Sans parler de cet argent du contribuable gaspillé, souhaite-t-on avec ces consultations arriver à annuler certaines lois votées le plus démocratiquement par la représentation nationale, c'est à dire les élus du peuple? Dans ce cas, à quoi vont-ils servir, si après un énorme travail parlementaire, le résultat de leur travail serait gommé, annihilé par ces référendum dits citoyen dont les résultats sont souvent très dangereux? Va-t-on s'incliner face à la tyrannie de quelques aigris ou de quelques illuminés irresponsables?

  • une nouvelle dictature ?

    Faut-il rappeler que nous sommes en France 66 millions de citoyens et 47 millions d'électeurs? Allons-nous tolérer encore longtemps,  sans nous mobiliser à notre tour, l'odieuse dictature que veulent nous imposer quelques milliers d'enragés qui ne cherchent qu'à transformer notre pays en un chaos anarchique. Je ne suis ni de droite ni de gauche, ni du camp du mouvement de La France en marche, je comprends et je respecte les revendications de celles et ceux- des centaines de milliers -  qui ont des revenus trop faibles pour vivre décemment, et celles et ceux- des millions d'autres qui sont résignés et qui espèrent tout de même que cela change,  je suis persuadé qu'ils ont été entendu et écouté, il est certain que nous arriverons à présent à réorienter la politique de notre gouvernement, plus de social, moins de dépenses publiques qui ne débouchent pas sur le bien-être de nos concitoyens, mais pas dans la violence qui pourrait s'assimiler à des actes de fascisme, puisqu'ils ont pour conséquence la destruction des biens privés et des biens publics, l'atteinte à la liberté des autres, bref une forme de dictature. Pourquoi ne pas commencer par dire non aux privilèges exorbitants accordés aux anciens élus et notamment les anciens présidents de la république, pourquoi ne pas dire non à la présence de notre armée au Mali et dans bien d'autres pays qui nous coutent beaucoup trop d'argent et qui ne nous protègent en rien contre le terrorisme, et osons dire non à l’État tentaculaire en militant  par la parole, l'écrit sans démagogie, ni opportunisme, pour un État limité aux domaines régaliens, éducation, armée, justice, santé. Notre État est trop présent dans des secteurs où il n'a rien à faire et pas assez dans les domaines au service du citoyen. Certes, le budget de la France consacre déjà plus de 700 milliards aux actions sociales, c'est bien plus que que les autres pays, mais il faut croire que cela ne suffit pas, puisque tant de nos concitoyens vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. L'équation est difficile mais l'exécutif n'a plus d'autre choix que d'inverser sa politique et changer de cap. Il est incontestable que la richesse est mal partagée.