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  • Deux bonnes nouvelles

    Deux bonnes nouvelles annoncées par le ministre de la Santé que j’approuve totalement :  

    D’une part à partir de lundi prochain 5 juillet 21, il sera possible de se faire vacciner contre la Covid sur son lieu de vacances (même si on a eu la première dose ailleurs) ou pendant les heures de travail sans aucune retenue de salaire pendant la sortie occasionnée pour se faire vacciner.

    Et d’autre part, il nous affirme qu’il ne sera pas question d'obliger la population générale à se faire vacciner.

    Ces deux assouplissements visent à accélérer la vaccination alors que le variant Delta fait craindre une reprise de l'épidémie.  

    A ce jour plus de 50% de nos concitoyens ont reçus la première injection et plus de 33% (dont je fais partie depuis début avril) les deux injections.

    Quotidiennement, je milite pour les bienfaits de la vaccination auprès de tous ceux que je rencontre, heureux d’arriver à en convaincre certains et si désolé de ne pas arriver à briser la résistance farouche d’autres, alors même qu’il est si évident que c’est seulement la vaccination qui peut sauver l’humanité de cette épidémie. C’est bien grâce à la découverte des si nombreux vaccins qui existent déjà depuis des décennies que nous nous portons mieux et que nous vivons plus vieux.

  • La démocratie en danger en Amérique du sud

    La revue Esprit consacre son dernier numéro à la démocratie dans l’Amérique latine. D’excellents articles, entre autres, sur le Nicaragua (démocratie défigurée ?) en guise d’éditorial de la Direction de la revue évoquant ce qui s’est passé au Venezuela. Je ne résiste pas au plaisir de retranscrire ci-dessous le premier paragraphe : Depuis le début du mois de juin 2021, le Nicaragua a vu se multiplier les arrestations de membres de l’opposition au président Daniel Ortega, au point que le scrutin présidentiel de novembre pourrait bien laisser à ce dernier un boulevard, sans réel adversaire à affronter. Cette nouvelle étape d’une crise démocratique entamée avec l’insurrection civique d’avril 2018 inquiète la communauté internationale, qui craint une évolution semblable à celle du Venezuela. Au-delà des liens – économiques notamment – entre les deux pays, la dérive autoritaire de deux régimes historiquement issus de révolutions populaires interroge.
    Puis suivent des articles de
    Gilles Bataillon (de juin 2021) Au Nicaragua, une dynastie aux abois, de Victoria Zurita, (plus ancien de mai 2020) Venezuela : le pétrole, l’or et le sang, de Pierre Ostiguy, (avril 2020) La révolte de ceux du «bas» de Octavio Paz, (octobre 1983) L'Amérique latine et la démocratie.
    Bonne lecture enrichissante !

  • Valeur absolue et valeur relative: on peut faire dire ce que l'on veut aux chiffres.

    A la suite d'une de mes notes que j'ai publiée récemment sur mon blog où je rappelai le nombre de morts provoqués par cet épouvantable virus qui frappe toute la planète depuis 18 mois, j'ai reçu le commentaire suivant:

    Le nombre de morts total par pays n'a bien sur aucune espèce d'intérêt, de signification ou de valeur. Par millions d'habitants, par contre, on peut comparer:
    Inde 400
    Turquie 590
    US 1800
    Allemagne 1100
    UK 1900
    Russie 900
    France 1600
    Suède 1500 n'a pas confiné.
    Belgique 2200

    Bref, quelle épouvantable épidémie !
    Nombre de morts "normaux" en France tous les ans et par millions d'habitants: 10 000 .

    Certes j'admets que cette remarque est pertinente, et en tous cas complémentaire à ma note, car en effet, le nombre de morts enregistré par tel pays en valeur absolu peut paraître très important ( exemple les Etats-Unis) mais proportionnellement à sa population, c'est à dire en valeur relative, par exemple nombre de morts par millions d'habitants, le résultat peut apparaitre  naturellement moins important, et à l'inverse le nombre de morts enregistré par tel autre pays, en valeur absolue, peut sembler faible, et pourtant rapporté, en valeur relative à sa  population, ce nombre devient brusquement très important.
    Cela étant, affirmer comme le fait ce commentateur que Le nombre de morts total par pays ( donc en valeur absolue) n'a bien sûr( sic)  aucune espèce d'intérêt, c'est vite dit  et éminemment partial, et aller en plus jusqu'à ironiser sur ce nombre de morts de la Covid qui serait finalement insignifiant par rapport ( encore ) au nombre de morts qu'il qualifie de " normaux", ce n'est pas heureux, car tout de même, d'une part chaque État se sent toujours profondément endeuillé de la perte de ses concitoyens, même quand il s'agit de quelques uns, lors d’attentats par exemple, à fortiori lorsqu'on assiste à des dizaines, voire à de centaines de milliers de morts dans une période courte,
    et cela, même, si, proportionnellement à sa population, ce nombre reste relativement faible, les décès restent toujours douloureux et d'autre part il n'y a pas de morts "normaux", ainsi ces quelques 650.000 morts ( soit environ 10.000 par million d'habitants) que l'on enregistre tous les ans dans notre pays représentent  autant d'individualités, de souffrances, de tristesse. J'ai eu l'occasion de rédiger une note sur ce même blog pour donner le détails de ces décès, maladies, accidents de la route, suicide, etc.
    Évitons de banaliser nos morts, derrière chaque disparition se cache un drame. Chaque être humain est unique et irremplaçable, même si les naissances sont supérieures aux décès.

     

  • Terroriser sans être un terroriste

    Quand un forcené terrorise la population en menaçant de tuer ou même en passant à l’acte, je suis toujours surpris que les autorités ne le considèrent pas pour autant comme un terroriste. En effet le Parquet antiterroriste n’est saisi pour enquête que si l’assaillant qui menace ou qui commet un attentat agit pour des motifs politiques. Mon dico est clair là-dessus qui donne du terrorisme la définition suivante : emploi de la violence à des fins politique.

    Il n’empêche, je reste à chaque fois perplexe : quelqu’un sème la terreur mais il n’est pas qualifié de terroriste.  Et cela arrive très souvent quand nous nous trouvons en présence de toutes sortes d’actes de violences provoqués par des individus plus ou moins dangereux, récidivistes ou simplement pris de folie subite.

    Ainsi le dernier en date, cet individu de 35 ans de nationalité haïtienne, armé d’un couteau et menaçant de tuer des enfants d’un centre de loisirs proche de la gare d’Ermont-Eaubonne, dans le Val d’Oise, et qui a été « maîtrisé » (comme on dit dans de telles circonstances), c’est-à-dire blessé mortellement de cinq balles de revolver (excusez du peu) par des agents de la SNCF dûment accrédités. On dira que c’était l’acte d’un simple déséquilibré, mais, en l'espèce, hélas, connu des services de la police pour d’autres actes de violence et divers trafics de stupéfiants.