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politique

  • Un espoir de désescalade ?

    Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov et son homologue ukrainien Dmytro Kuleba sont arrivés en Turquie, pour la première rencontre jeudi à ce niveau depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février.

    "Je n'ai pas grand espoir mais nous ferons tout pour en retirer le maximum", a dit M. Kuleba, affirmant que "tout dépendra des instructions que Lavrov aura reçues avant ces discussions". Il n’empêche, pour la première fois le ministre des affaires étrangères russe – et en même temps sa porte-parole- ont fait savoir par des déclarations télévisées, que la Russie n'avait pas l’intention d’envahir l’Ukraine, ni de renverser son gouvernement. De son côté, le président ukrainien a déclaré qu’il avait bien compris que son pays ne rejoindrait pas l’Otan, et surtout qu’il était prêt à accepter des compromis sur le statut des territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine dont le président russe a reconnu unilatéralement l’indépendance. Poutine se contenterait-il aujourd’hui de ce qu’il avait pourtant réclamé hier ? Pas si sûr, mais espérons tout de même, car mis à l’écart par le monde entier et désavoué aussi par son peuple, ayant perdu beaucoup de soldats au combat, il peut, peut-être, revenir en arrière. En tout cas, on observe un frémissement dans la diplomatie.   

  • La mauvaise foi

    Je suis très surpris que Christian Jacob, président d'un grand parti, ignore que le conseil constitutionnel peut et doit valider des parrainages dument établis par des élus habilités à cet effet, même si le bénéficiaire du parrainage n'est pas candidat, ou alors il fait l'âne qui braille pour, non pas avoir du foin, mais pour créer du désordre et du buzz. Un élu a parfaitement le droit légalement de donner sa signature à un candidat non déclaré. En effet, "le droit de présentation n'est subordonné à aucune déclaration officielle du candidat présenté", précise à Libération Jean-Christophe Ménard, avocat en droit public et spécialiste du droit électoral. Qu’on se le dise et qu’on arrête de crier à l’imposture !

  • Quand la démocratie engendre des situations absurdes, voire scandaleuses.

    Quand la démocratie engendre des situations absurdes, voire scandaleuses. La loi obligeant les candidats à l’élection présidentielle à obtenir au moins 500 parrainages d’élus, - hormis les conseillers municipaux, tous les autres, près de 40.000 sont habilités à délivrer le fameux sésame-, puisqu’ils sont une bonne douzaine, 6000 parrainages suffiraient à tous les satisfaire, mais voilà comme ces parrainages peuvent être consultés librement par n’importe qui de l’entourage de l’élu, celui-ci, ne voulant pas courir le risque d’avoir des ennuis, de se voir reprocher d’avoir parrainé un candidat « indésirable », et de subir de possibles « représailles », préférera ne pas s’engager. D’où le casse-tête voire l’angoisse des candidats qui ont du mal à obtenir leurs parrainages, alors que pour certains ils atteignent de bons scores dans les sondages d’intentions de vote, des pourcentages importants : exemple plus de 15 % pour chacun des deux candidats d’extrêmes droites que sont Marine Le Pen et Éric Zemmour et environ 10 % pour Jean-Luc Mélenchon, candidat de gauche.  Il ne reste plus que 3 semaines pour la date limite d’envoi des parrainages et si ces candidats n’obtiennent pas d’ici au 4 mars leurs 500 parrainages, leurs candidatures ne seront plus valides. Une grave anomalie de la démocratie qui obligera les législateurs à revoir cette loi injuste qui constitue une offense à la démocratie, soit en rendant les parrainages secrets, soit en soit en élargissant le socle d’élus habilités à donner leurs parrainages (jusqu’aux conseillers municipaux, par exemple ou un panel d’un millier de simples citoyens).        

  • Sarkozy et la campagne de Pécresse, suite ...

    Je me suis donc trompé : Sarkozy n'a pas assisté au meeting de Pécresse, ce qui lui laisse ainsi les mains libres pour adopter la position qu'il jugera la meilleure quant à cette campagne présidentielle. Quant à la candidate du parti LR, elle a fait ce qu'elle a pu au milieu de ce vacarme assourdissant de ces quelques 7000 militants électrifiés venus l'acclamer et qui semblaient peu soucieux de ce qu'elle pouvait dire,  mais n'est pas de Gaulle qui veut et les accents gaulliens de Pécresse s'apparentaient  plus à un simple concours d'éloquence d'étudiants qu'à la force de conviction d'un candidat à l'élection présidentielle,  et tous ces sourires après chacune de ses phrases faisaient plutôt nunuche, de plus adopter un micro autonome tout près de la bouche pouvait faire croire qu'elle allait se déplacer, mais non, puisqu'elle n'a pas bougé de son pupitre, il est vrai qu'elle avait besoin de se désaltérer à tous moments, donc sur la forme ce n'était vraiment pas réussi et sur le fond, elle n'était pas convaincante parce qu'elle n'exprimait pas ses convictions personnelles mais celles d'Eric Ciotti dont elle devrait se débarrasser si elle veut décoller dans les sondages et éviter que d'autres militants LR rejoignent LREM, le RN  ou le camp du candidat Zemour.    

  • L'orgueil

    Face à de nombreux journalistes qui piétinaient sur le trottoir devant la porte d’entrée de l’immeuble où se trouvent les bureaux de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse s’est dite « très heureuse » d’avoir eu une conversation de plus d’une heure avec l’ancien président de la République, dans un climat amical, voire familial et concluant ses propos par de grands sourires et par un mystérieux : « Je ne vous en dirai pas plus… » suivi par des baisers nunuches lancés à la cantonade.
    Est-ce à dire que la candidate du parti LR à la présidentielle aurait obtenu de Sarkozy qu’il assiste à son grand meeting du dimanche 13 février au Zénith de la Villette à Paris, lui qui a prévenu qu’il y serait absent ? Et mieux encore qu’il soutienne cette candidature, lui qui n’a pas cessé de critiquer avec des mots très durs, et la campagne et la candidate ? Rien ne semble encore vraiment arrêté dans l’esprit de Nicolas Sarkozy, qui serait peut-être tenté, prétendent certains, de rejoindre Emmanuel Macron, et pourtant je voudrais, quant à moi, faire le pari que Sarkozy sera présent à ce grand meeting, ( si important pour Valérie Pécresse qui ne progresse pas dans les sondages, ) ne serait-ce que pour se faire ovationner par sa famille politique, lui qui a tant besoin d’être flatté comme restant l’homme fort et incontournable de la droite.

    Il ne nous reste plus qu’à attendre cet après-midi pour suivre la prestation de Madame Pécresse, dont on nous dit qu’elle sera seule à prendre la parole, encore que…