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Actualité - Page 3

  • Epidémie: que veulent dire les chiffres ?

    Hier soir vendredi 10 avril, le directeur de la santé a fait le bilan comme tous les jours à la même heure de l'évolution des chiffres de cette épouvantable pandémie: 13197 morts depuis début mars dont 8598 constatés dans les hôpitaux et 4599 dans les maisons de retraites médicalisées. Le nombre de personnes contaminées s'élèverait à environ 125000, mais que veut dire ce chiffre? On nous répète que le taux de mortalité par ce virus est est estimé à 2 % maximum, donc le nombre de morts devrait s'élever à 2500 or il atteint 13000, comme on ne met évidemment pas en doute le nombre de morts( aucun gouvernement n'a intérêt à en exagérer le nombre, ce serait plutôt l'inverse) c'est à l'évidence le nombre de personnes contaminées qui est faux, par rapport au nombre de morts et en prenant ce pourcentage de 2% en compte, nous arrivons à un nombre de contaminés de 650.000, ce qui est bien plus vraisemblable. cela étant, les chiffres les plus significatifs sont ceux des personnes admis en réanimation et ceux sorties après réanimation, car le problème , au risque de choquer n'est pas le nombre de morts, ( la douleur est là pour exprimer chaque vie humaine détruite) et seule la différence est importante car si elle est négative ( ce qui est le cs depuis deux jours) cela permet de maintenir intact le nombre de lits disponibles. 
    C'est quand même bien dommage que nous ne pouvons pas disposer de masques de protection pour pouvoir permettre une reprise au moins partielle de l'activité économique.

  • Du 4 mars au 4 avril : un mois, non un siècle !

    Il y a seulement un mois, le 4 mars exactement, tous les médias commentaient encore les prochaines élections municipales, les suites du recours au 49-3 par le gouvernement pour en finir avec les dizaines de milliers d'amendements déposés principalement par les députés de la France insoumise afin de retarder au maximum l'adoption du projet de loi sur la réforme des retraites, la motion de censure rejetée et le texte adopté, les efforts du Sénat pour obtenir un délai supplémentaire de 15 jours, la déclaration de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'éducation affirmant que la fermeture générale des écoles n'aurait pas de sens, enfin que devant la hausse des cas de coronavirus ( 204 cas et 3 décès) les rassemblements de plus de...5000 personnes en milieu confiné seraient désormais interdits, ce qui signifie que jusqu'à la décision du confinement général, ( il y seulement 3 semaines ! ) toutes les salles de spectacles et tous les plateaux de jeux télévisés, ont continué de recevoir des centaines, voire des milliers de personnes.
    Seulement exactement un mois plus tard, aujourd'hui samedi 4 avril, on recense en France parmi les probables centaines de milliers de gens contaminés: 6662 cas graves atteints par le covid 21 et actuellement en réanimation et 6507 décès ( dont environ 1500 en hépad) dont 83% avaient plus de 70 ans, 641 de plus durant ces derniers 24h.
    En un mois ! on croit rêver ! Et on nous dit qu'on ne serait qu'au milieu du temps de cette épidémie, dont on espère tout de même que le pic serait atteint dans une huitaine de jours. Mais notre confinement devrait à l'évidence continuer jusqu'à au moins fin avril.

  • Il y a juste un mois

    Il y a juste un mois, le journal Sud-Ouest annonçait dans sa matinale du dimanche 23 février les deux premiers décès  survenus en Italie, consécutifs à l'épidémie naissante du Coronavirus parmi les 79 personnes contaminées par ce virus. Un mois plus tard - presque un siècle, tellement la vie est au ralenti - l'Italie annonce 800 morts en un seule journée soit au total 4825 décimées par ce virus. Et, quand le même jour, la ville de Menton demande au gouvernement français la mise en place d'un plan  sanitaire d'urgence et des contrôles sévères aux frontières, on lui répond qu'il n'y a pas d'épidémie chez nous. Il aura fallu attendre un mois que 15000 personnes soient contaminées - en réalité probablement 6 fois plus - et que 600 personnes  décèdent, pour faire enfin voter cette loi, après des débats houleux, achevés seulement hier soir.

  • L'incivisme des français

    Devant l'évolution très inquiétante de la propagation du virus mais aussi face à l'incivisme des français - nos compatriotes ne semblant toujours pas comprendre la gravité de la situation, puisque pas plus tard qu'hier, voulant à tout prix profiter d'une journée ensoleillée, ils ont envahi les parcs, jardins et les quais de nos fleuves et courts d'eau, face aussi à la confusion des prises de position des partis politique, qui réclamaient presque d'un seule voix, jeudi dernier le maintien du vote des élections municipales et qui aujourd'hui exigent avec autant de vigueur et de consensus, l'annulation du vote du second tout, ce soir nouvelle intervention télévisée du président de la République qui va sans aucun doute annoncer l'annulation de ce  second tour de l'élection municipale et probablement aussi des mesures encore plus contraignantes de confinement généralisée, pour limiter au maximum les contaminations.
    A l'heure où je trace ces lignes: 5423 de nos concitoyens ont été dépisté positifs, 400 d'entre eux sont en réanimation et on déplore 127 morts.
    De savoir qu'en Italie les morts s'élèvent à 1809 ( sur 2990 dans toute l'Europe ) pour 24267 contaminés et qu'en Espagne la situation n'est guère plus brillante ne peut que nous effrayer sur ce qui nous attend.

  • La pandémie occupe tout l'espace et le temps

    L'épidémie du coronaviris- désormais qualifiée de pandémie par l'Agence mondiale de la santé- prend de l'ampleur puisqu'elle s'étend à présent sur 115 pays  et a entrainé 4566 morts dont 3158 en Chine, 827 en Italie, 354 en Iran, 60 en Corée du sud, 47 en Espagne et 48 dans notre pays avec 15 morts de plus en 24h. L'Italie est entièrement bouclée et 60 millions de personnes sont priées de ne pas quitter leur domicile sauf pour aller se ravitailler et aller chez son pharmacien. Plusieurs pays de l'Est souhaitent aussi fermer leurs frontières. Les Etats-Unis ont décidé de suspendre à compter de demain soir tous les voyages en provenance de l'Europe. Naturellement, cette situation entraine un ralentissement de l'économie et des bourses qui s'affolent et chutent dangereusement anticipant une crise de grande ampleur.
    Notre président va s'adresser à la nation ce soir jeudi à 20h. Que peut-il nous dire que nous savons déjà ? Prudence, vigilance, situation grave, que nous sommes tout au début de cette pandémie mais qu'il ne faudra pas s'alarmer pour autant, car notre pays est armé pour faire face.
    L'opposition politique - opportuniste- ne perd pas le nord et en profite pour réclamer la suspensions du projet de loi sur les retraites - toujours cette tactique pour gagner du temps à tout prix en espérant un pourrissement de cette loi et son abandon- dont le texte va aller au Sénat. Pour l'heure, municipales obligent, les parlementaires sont en vacances jusqu'après les résultats des élections.