Après de belles journées presque estivales éclairées par un beau soleil illuminant un ciel bleu, voilà que le lendemain du premier jour du printemps, le ciel s'est revêtu d'un manteau de plâtre et la pluie tombe sévérement partout sur le parc et les allées de gravier. Le gazon semble néanmoins heureux car il découvre ses trèsors d'émeraude et toutes les fleurs cohabitants dans les coins-jardin carrés et ronds, s'abreuvent etfrémissent de plaisir sous ces dons du ciel
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Le débat de tous les dangers...pour Macron
Ce soir, dans deux petites heures, débat de tous les dangers pour tous les cinq candidats bien sûr mais infiniment plus pour Emmanuel Macron dont ce sera en quelque sorte le baptème pour ce genre d'exercice, car à ma connaissance il n'a encore jamais participé à un tel débat le mettant frontalement en face de véritables vieux routiers de la politique. Le plus à l'aise sera à n'en pas douter ce tribun de Mélanchon et les plus coriasses François Fillon et Marine le Pen. Benoit Hamon qui paraissait assez inaudible jusqu'à présent, a démontré sa capacité et sa puissance à convaincre hier à son grand meeting au Zénit de Paris où il a réussi à réunir près de 20.000 personnes. Reste Macron pour lequel je tremble un peu, tout peut basculer et on n'est plus qu'à un mois du premier tour de la présidentielle. Je n'adhère pas, loin de là,- je m'en expliquerai plus tard- à tout son programme, mais il me parait tout de même le meilleur candidat des 11 inscrits pour réaliser dvrais changements dont notre pays
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Le meeting de la dernière chance
Aujourd’hui dimanche 5 mars 2017, grand meeting de la dernière chance pour François Fillon au Trocadéro face à la tour Effel. Le dernier en date au même endroit était celui de Sarkozy entre les deux tours des élections de mai 2012.
Sur la tribune qui affiche « Grand rassemblement populaire », avant l’arrivée de Fillon, je n’aperçois qu’Éric Ciotti, Luc Chatel et Gérard Longuet. Tous les autres poids lourds sont absents.
Quand arrive Fillon, j’aperçois Christian Jacob, une grosse tête de l’Assemblée nationale qui passe discrètement, pour être là sans trop se montrer et François Baroin qui lui, au contraire, joue des coudes pour se placer juste derrière son nouveau mentor, le précédent était Sarkozy qu’il ne quittait pas d’une semelle pendant toute la durée du vote des primaires. Ce Baroin, qui a beaucoup moins de charisme que son père que j’avais bien connu, me fait l’impression d’un opportuniste obsédé par un futur poste de 1e ministre.
Spectacle amusant ? Non plutôt triste.Quelques phrases que j’ai notées de ce discours de François Fillon qui a duré exactement une demie heure de 15h30 à 16h :
… « Mes chers compatriotes, ils veulent que je suis seul, ils pensent que je suis seul, sommes-nous seuls ? »La foule (entre 50.000 et 200.000 selon les commentaires) NON.ON.ON.)
… « Je vous dois des excuses, dont celle de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse. »… « Je dois aujourd’hui vous écouter, mais je dois aussi m’interroger sur ceux qui doutent et qui fuient le navire… »
… « Leur responsabilité est immense et la mienne aussi… »
… « La désertion assumée sans honte mais aussi sans orgueil… »
… « C’est bien par ma faute que le projet que je porte rencontre de si formidables obstacles… »… « Mon examen de conscience, je l’ai fait, je ne souhaite à personne d’avoir à le faire dans ces circonstances… »
Mes remarques :
- j’ai senti un homme toujours aussi combatif, mais qui a tenu compte des appels de sa famille politique qui craignait beaucoup qu’il persiste à attaquer les médias et la justice.- il ne répète plus qu’il est décidé à ne pas se retirer, ni abandonner.
Il a dit nettement dit et redit qu’il regrettait infiniment d’avoir employé son épouse, autrement dit d’avoir utilisé sa manne financière parlementaire au profit de sa famille.
Mais cela suffira-t-il à redonner confiance aux Français et surtout à son propre camp ? Et va-t-il encore s’accrocher ou acceptera-t-il la voie concoctée par certains des ténors de sa famille politique ? … « Une voie respectueuse pour Fillon, disent-t-ils ? Difficile à dire. Nous vivons une situation inédite sous la Ve République. Encore que rappelez-vous la bataille entre Balladur et Chirac, deux candidats du même parti qui se sont affrontés jusqu’au bout, le second ayant éliminé le premier dès le premier tour des élections en avril 88. Mais il est quasiment exclu que nous retrouvions deux candidats du parti des Républicains en avril 2017.
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Les 35h en question.
Alors que le chomage atteint encore plusieurs millions de nos concitoyens, puisque nous n'arrivons pas à créer suffisament d'emplois pour satisfaire tous ceux qui souhaitent travailler, les politiques- et Fillon le premier- veulent supprimer la loi sur les 35h pour augmenter la durée de travail de ceux...Qui travaillent déjà! J'affirme que c'est une aberration alors que notre avenir est dans le partage, parce qu'un chômeur coûte très cher à la société, à tous points de vue, et pas seulement financier.
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L'année des François
Ce sont les François qui font l'actualité: le pape François d'abord et puis ensuite François Fillon, François Barroin et François Bayrou.
Il y en a d'autres surement, dîtes-moi lesquels !