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Le meeting de la dernière chance

Aujourd’hui dimanche 5 mars 2017, grand meeting de la dernière chance pour François Fillon au Trocadéro face à la tour Effel. Le dernier en date au même endroit était celui de Sarkozy entre les deux tours des élections de mai 2012.

Sur la tribune qui affiche « Grand rassemblement populaire », avant l’arrivée de Fillon, je n’aperçois qu’Éric Ciotti, Luc Chatel et Gérard Longuet. Tous les autres poids lourds sont absents.
Quand arrive Fillon, j’aperçois Christian Jacob, une grosse tête de l’Assemblée nationale qui passe discrètement, pour être là sans trop se montrer et François Baroin qui lui, au contraire, joue des coudes pour se placer juste derrière son nouveau mentor, le précédent était Sarkozy qu’il ne quittait pas d’une semelle pendant toute la durée du vote des primaires. Ce Baroin, qui a beaucoup moins de charisme que son père que j’avais bien connu, me fait l’impression d’un opportuniste obsédé par un futur poste de 1e ministre.
Spectacle amusant ? Non plutôt triste.

Quelques phrases que j’ai notées de ce discours de François Fillon qui a duré exactement une demie heure de 15h30 à 16h :
…  « Mes chers compatriotes, ils veulent que je suis seul, ils pensent que je suis seul, sommes-nous seuls ? »

La foule (entre 50.000 et 200.000 selon les commentaires) NON.ON.ON.)
… « Je vous dois des excuses, dont celle de devoir défendre mon honneur et celui de mon épouse. »

… « Je dois aujourd’hui vous écouter, mais je dois aussi m’interroger sur ceux qui doutent et qui fuient le navire… »

… « Leur responsabilité est immense et la mienne aussi… »
… « La désertion assumée sans honte mais aussi sans orgueil… »
…  « C’est bien par ma faute que le projet que je porte rencontre de si formidables obstacles… »

… « Mon examen de conscience, je l’ai fait, je ne souhaite à personne d’avoir à le faire dans ces circonstances… »

Mes remarques :


- j’ai senti un homme toujours aussi combatif, mais qui a tenu compte des appels de sa famille politique qui craignait beaucoup qu’il persiste à attaquer les médias et la justice.

- il ne répète plus qu’il est décidé à ne pas se retirer, ni abandonner.

Il a dit nettement dit et redit qu’il regrettait infiniment d’avoir employé son épouse, autrement dit d’avoir utilisé sa manne financière parlementaire au profit de sa famille.

Mais cela suffira-t-il à redonner confiance aux Français et surtout à son propre camp ? Et va-t-il encore s’accrocher ou acceptera-t-il la voie concoctée par certains des ténors de sa famille politique ? … « Une voie respectueuse pour Fillon, disent-t-ils ?  Difficile à dire. Nous vivons une situation inédite sous la Ve République. Encore que rappelez-vous la bataille entre Balladur et Chirac, deux candidats du même parti qui se sont affrontés jusqu’au bout, le second ayant éliminé le premier dès le premier tour des élections en avril 88.  Mais il est quasiment exclu que nous retrouvions deux candidats du parti des Républicains en avril 2017.

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