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Du culte de la personnalité et de ses perversions

Il faudrait qu'un grand journal prenne l'initiative de lancer un appel à tous les médias pour que le nom de Nicolas Sarkozy ne soit plus écrit dans la presse ni prononcé dans les autres médias au moins , par exemple , pendant une semaine . Nous sommes dans un état de sur-saturation de lire et surtout d'entendre son nom à longueur de journée comme le font la plupart des journalistes en appuyant de manière grotesque sur son prénom comme si cela devait représenter un intérêt quelconque pour les simples citoyens que nous sommes . Certes , il s'agit de notre Président de la république et à ce titre, il agit et conduit les affaires de notre pays , il est donc normal que les médias en parlent et même quotidiennement , mais pourquoi ne pas écrire et dire simplement le président de la république ?

Cette remarque vaut d'ailleurs également pour tous les autres acteurs qui tirent les ficelles de notre vie dans tous les secteurs : est-ce vraiment nécessaire de privilégier les noms des intervenants , souvent du reste au détriment des fonctions qu'ils occupent ?

Il est vrai que cette habitude de mettre en avant les hommes plutôt que leurs fonctions n'est pas propre à la France ; partout l'homme a besoin d'un chef, voire d'une idole à vénérer , le culte de la personnalité semble incontournable, il me fait admettre , même si cela m'agace prodigieusement, que pourvoyance et dépendance ont toujours fait bon ménage . Ne dit-on pas de ceux qui admirent certains artistes ou sportifs ( on dit aujourd'hui des vedettes, ou plutôt des stars  ! ) qu'ils sont des fans ? Et oublie-t-on que fan est le diminutif de fanatique ? N'est-ce pas effrayant ?

En revanche , ceux qui soutiennent et encouragent toujours les les sportifs d'une même équipe dans les stades sont appelés des supporters , le sens du mot supporter ne prête-t-il pas à sourire ?

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