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Les mystères de la vie

  • L'évolution du virus en France

    Pendant ce qu'on a appelé la première vague de la montée en puissance du virus, j'ai fait plusieurs notes sur mon blog, puis pendant les périodes de confinement et de déconfinement, ensuite je me suis lassé, fatigué de ce trop plein d'informations sur ce sujet, certes dramatique, mais ô combien anxiogène, qui envahit tous les médias.

    Je reviens aujourd'hui sur le sujet car il me semble avec l'annonce de la mise sur la marché de plusieurs vaccins tous aussi efficaces, destinés à nous protéger, que nous abordons enfin un tournant qui nous conduit vers un chemin plus lumineux, porteur de véritables espoirs.
    Je vais donc produire une note par semaine pour ma propre mémoire et ceux qui veulent bien me lire.
     

    Aujourd'hui 18 novembre, on dénombre:

    - 2.065.000 personnes atteintes de ce virus appelé la Covid 19
    - 32.811 sont hospitalisés malades de ce virus.
    - 4759 sont en réanimation,
    - et le nombre de morts enregistrés  depuis le début de l'épidémie ( environ 10 mois) est de 47.000.
    Des chiffres effrayants qui expliquent que nous sommes encore condamnés à un désespérant confinement.
    Et pourtant le Président de la République va certainement annoncer au cours de son intervention télévisée, mardi prochain, des allégements à ce confinement, car, en effet, au cours de la semaine passée soit du 11 au 18 novembre, nous assistons à une inversion de la courbe montante des dégâts causés par ce maudit virus.
    Ainsi, le nombre de personnes contaminées s'est élevé à 200.000, soit en baisse de 38% par rapport aux deux semaines précédentes, le nombre des nouvelles hospitalisations à 16.000 soit en baisse de 15%, 565 nouvelles réanimations soit moins 12%.
    Donc devant ces chiffres plutôt rassurants, il est certain que les annonces attendues porteront, non pas sur un déconfinement, car cela est , à l'évidence, trop prématuré, mais vers une adaptation du confinement, c'est à dire une sortie progressive de ce confinement dévastateur pour le moral comme pour l'économie, probablement l'annonce de l'ouverture des petits commerces, ce qui serait une très bonne chose.
    Le mot même de déconfinement devrait être banni du langage. Car il faudra éviter à tout prix un nouveau déconfinement total qui engendra une nouvelle vagues de contaminations et quelques semaines plus tard des mesures de reconfinement, décisions en yo-yo qui mettent notre moral à rude épreuve et nous épuisent, et surtout entrainent des dégâts considérables chez les commerçants. Espérons que ceux qui nous gouvernent l'auront compris.

  • Le moral en berne.

    Sensation d'étouffement, tristesse, sensibilité exacerbée, agacement et contrariété face à la moindre broutille, explosion de colère pour un rien après soi et pire encore après son épouse à qui on reproche qu'elle en fait trop, qu'elle est trop remuante, alors que l'on se sent soi-même sans force, anéanti, éteint, l'esprit et le cœur en berne. Si, heureusement, j'ai réussi à vivre ce confinement forcé sans trop de difficulté, qui dure pourtant depuis 38 jours, entre la lecture, l'écriture, ( mon blog, l'investissement dans mon nouveau roman) les flâneries dans mon jardin, la découverte émouvante de l'éclosion des fleurs et de la naissance des fruits, quelques conversations téléphoniques( le moins possible car les gens se lamentent beaucoup, ce que je ne supporte pas), il y a des jours, comme celui d'aujourd'hui, où plus rien ne va et ma volonté de maintenir une certaine joie de vivre, semble se dissoudre ou voler en éclats selon les heures. Le déclenchement? Ne plus voir les gens que j'aime, et les autres quelques qu'ils soient, or j'aime les gens, leur vie, leur agitation ou leur immobilité, simplement leurs existences. Je suis un être tactile, concret, charnel. En après que mon téléphone portable soit tombé en panne faute de carburant ( batterie qui refuse de se recharger et boutique spécialisée fermée) à présent ne pas pouvoir me servir de ma messagerie, qui rame désespérément sans avancer  puis cale et refuse de s'ouvrir. Pour combien de temps, je n'en sais fichtre rien. Le silence que j'apprécie en temps normal qui devient pesant à présent, envahit tout jusqu'à ma tête qui se congèle. Je fais le tour de mon jardin, et après quelques minutes, me voilà épuisé de fatigue, de tristesse, presque de désespoir. Alors que la vue est belle de mon jardin, que mon regard porte loin, l'impression d'un horizon bouché. Et des idées mortifères m'envahissent: peut-être, tout compte fait, que les choses, pour moi, devraient-elles, après tout, s'arrêter là? Après une très longue vie, riche malgré tout, puisque ma mémoire la décompose, la classe et me la restitue en plusieurs vies bien distinctes, le constat amer que je n'ai été ni un époux fantastique pour aucune de mes trois épouses qui ont accompagné ma vie, ni un père et encore moins un grand-père formidable, à l'évidence pas assez présent. 
    Que les gens qui m'aiment encore se rassurent, demain, sinon après-demain, cela ira mieux, et pour l'heure, non, je ne vais pas me retirer de cette vie pour ne pas faire de la peine à ceux qui m'aiment et puis j'ai encore au moins trois romans en gestation, plus ou moins avancés.
    Le moral en berne mais pas encore de dépression grave.

  • Les flocons de neige

    Le printemps avait bien commencé par des journées bien ensoleillées et une température très douce. Voilà qu'à deux jours du 1e avril, l'hiver revient et nous gratifie même de quelques jolis flocons de neige, très légers certes qui n'atteindront donc pas le sol, qu'en déduire? La nature est bien déréglée, mais est-ce si nouveau que cela? Je n'en suis pas sûr.  

  • Le cactus de Noël

    Oui, le mot Espérance a un sens.
    D'abord celui que lui donne mon dictionnaire Le Robert ( édition 2018), à la page 682: "sentiment qui fait entrevoir comme probable la réalisation de ce que l'on désire. Confiance, croyance. " Définition suivie d'autres définitions qui m'intéressent moins et de nombreux exemples.
    Ensuite et surtout quand il se manifeste dans une de mes plantes, le S
    chlumbergera kautskyi appelée communément Cactus de Noël,  que j'ai en abondance à l'intérieur de ma maison, ( certaines sont rouges d'autres blanches) appelée ainsi parce que cette plante fleurit généralement en hiver. Eh bien aujourd'hui, l'une d'entre elle vient de libérer, au bout d'une de ses petites feuilles vertes et plates dentelée, une magnifique fleur blanche, d'une beauté émouvante à couper le souffle, ouverte dans tous les sens comme une offrande à la vie.
    Un vrai miracle de la nature  Ce Schlumbergera est une plante endémique provenant d'une petite zone des montagnes côtières du sud-est du Brésil, elle m'a toujours accompagné dans mes différents habitats. 
    Je veux croire qu'il s'agit d'un signe d'espérance: après ce coronavirus 19 venu du tréfonds de la terre
    - et non pas tombé du ciel comme certains le disent- , qui aurait d'abord trouvé refuge sur le corps de chauffe-souris asiatiques puis définitivement dans les poumons des hommes, cette fleur prouve que la nature a plus d'imagination que nous en nous poussant à avoir confiance.
    Ce qu'aucune nation n'a pu être capable de changer en matière d'écologie, un virus microscopique et ...une fleur de Schlumbergera pourront-ils enfin décider l'humanité à modifier son mode de vie ? 

  • La peur et la nostalgie

    Malgré la propagation rapide de l'épidémie ( plus de 12.000 morts dans le monde sur les 286.000 contaminés dont 450 chez nous sur les 12.000 recensés), il n'y a encore aucune panique nulle part, de l'agacement, de la frustration et indéniablement une peur sourde très nettement ressentie, même si elle n'est pas ouvertement exprimée. Question: peut-on arriver à s'interdire d'écouter la radio, de regarder surtout la télévision puisque les informations déversées en boucle qui ne concernent plus que l'étendue de ce coronavirus, nous le savons sont foncièrement anxiogènes? refuser de savoir, se désintéresser de l'état du monde ? Ne pas aggraver notre peur devant ce sentiment de catastrophe imminente et incontournable en occupant son temps à lire, à se promener dans son jardin ( pour ceux comme moi qui on en un ) à écrire sur son blog ou mieux encore poursuivre avec ténacité l'écriture de son nouveau roman , pourquoi pas s'abandonner à des occupations anodines - à chacun ses préférences- ou confinement oblige décider enfin de classer les milliers de photos entassées dans des cartons à chaussures et/ou ses timbres de collection, tout ce qui contribuera à réveiller les souvenirs.
    En tous cas, tout inventer pour chasser cette peur sourde qui va prendre de plus en plus de place: pour ma part la hantise qu'un de mes enfants ou de mes petits-enfants soit frappé par ce terrible virus. Je crois qu'en cas de malheur,  je perdrais la raison Ma vie à moi, je considère qu'elle est derrière moi, cette vie multiple, riche, bien que souvent chaotique, à mon niveau elle me laisse un goût d'accompli malgré de nombreux ratages, des regrets et de nombreuses nostalgie, mais j'aime la nostalgie, elle nourrit l'imaginaire.