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La peur et la nostalgie

Malgré la propagation rapide de l'épidémie ( plus de 12.000 morts dans le monde sur les 286.000 contaminés dont 450 chez nous sur les 12.000 recensés), il n'y a encore aucune panique nulle part, de l'agacement, de la frustration et indéniablement une peur sourde très nettement ressentie, même si elle n'est pas ouvertement exprimée. Question: peut-on arriver à s'interdire d'écouter la radio, de regarder surtout la télévision puisque les informations déversées en boucle qui ne concernent plus que l'étendue de ce coronavirus, nous le savons sont foncièrement anxiogènes? refuser de savoir, se désintéresser de l'état du monde ? Ne pas aggraver notre peur devant ce sentiment de catastrophe imminente et incontournable en occupant son temps à lire, à se promener dans son jardin ( pour ceux comme moi qui on en un ) à écrire sur son blog ou mieux encore poursuivre avec ténacité l'écriture de son nouveau roman , pourquoi pas s'abandonner à des occupations anodines - à chacun ses préférences- ou confinement oblige décider enfin de classer les milliers de photos entassées dans des cartons à chaussures et/ou ses timbres de collection, tout ce qui contribuera à réveiller les souvenirs.
En tous cas, tout inventer pour chasser cette peur sourde qui va prendre de plus en plus de place: pour ma part la hantise qu'un de mes enfants ou de mes petits-enfants soit frappé par ce terrible virus. Je crois qu'en cas de malheur,  je perdrais la raison Ma vie à moi, je considère qu'elle est derrière moi, cette vie multiple, riche, bien que souvent chaotique, à mon niveau elle me laisse un goût d'accompli malgré de nombreux ratages, des regrets et de nombreuses nostalgie, mais j'aime la nostalgie, elle nourrit l'imaginaire.

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