Faut-il rappeler que nous sommes en France 66 millions de citoyens et 47 millions d'électeurs? Allons-nous tolérer encore longtemps, sans nous mobiliser à notre tour, l'odieuse dictature que veulent nous imposer quelques milliers d'enragés qui ne cherchent qu'à transformer notre pays en un chaos anarchique. Je ne suis ni de droite ni de gauche, ni du camp du mouvement de La France en marche, je comprends et je respecte les revendications de celles et ceux- des centaines de milliers - qui ont des revenus trop faibles pour vivre décemment, et celles et ceux- des millions d'autres qui sont résignés et qui espèrent tout de même que cela change, je suis persuadé qu'ils ont été entendu et écouté, il est certain que nous arriverons à présent à réorienter la politique de notre gouvernement, plus de social, moins de dépenses publiques qui ne débouchent pas sur le bien-être de nos concitoyens, mais pas dans la violence qui pourrait s'assimiler à des actes de fascisme, puisqu'ils ont pour conséquence la destruction des biens privés et des biens publics, l'atteinte à la liberté des autres, bref une forme de dictature. Pourquoi ne pas commencer par dire non aux privilèges exorbitants accordés aux anciens élus et notamment les anciens présidents de la république, pourquoi ne pas dire non à la présence de notre armée au Mali et dans bien d'autres pays qui nous coutent beaucoup trop d'argent et qui ne nous protègent en rien contre le terrorisme, et osons dire non à l’État tentaculaire en militant par la parole, l'écrit sans démagogie, ni opportunisme, pour un État limité aux domaines régaliens, éducation, armée, justice, santé. Notre État est trop présent dans des secteurs où il n'a rien à faire et pas assez dans les domaines au service du citoyen. Certes, le budget de la France consacre déjà plus de 700 milliards aux actions sociales, c'est bien plus que que les autres pays, mais il faut croire que cela ne suffit pas, puisque tant de nos concitoyens vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. L'équation est difficile mais l'exécutif n'a plus d'autre choix que d'inverser sa politique et changer de cap. Il est incontestable que la richesse est mal partagée.