Bien qu’Emmanuel Macron ait brossé très large lors son intervention télévisée de 10 minutes aujourd’hui samedi à 13h, expliquant avec passion et conviction, qu’aucun des sujets brulants ne serait écarté pendant le G7, il faut rappeler que cette rencontre qui se tient actuellement chez nous à Biarritz, du 24 au 26 août, a décidé de consacrer la plupart de ses échanges et de ses réflexions à la question cruciale des inégalités dans le monde. Paradoxe : ces inégalités s’accroissent, (26 personnes posséderaient à alles seules autant que les quelques 4 milliards de personnes qui composent la moitié la plus pauvre de l’humanité) mais le pourcentage de la population mondiale qui vit dans un état d’extrême pauvrement, diminue. Il était de plus de 40% il y a 30 ans alors qu’il ne serait « que » de 11% aujourd’hui. Et entre ces extrêmes, L’OCDE* s’inquiète de la stagnation des revenus des classes moyennes.
*L’OCDE regroupe 36 pays considérés comme les plus riches du monde, par ordre alphabétique : l’Allemagne, l’Australie, l’Autriche, la Belgique, la Canada, la Corée du Sud, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Suède, la Suisse, la Turquie.