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  • L'épargne des Français

    N'est-ce pas étrange que l'épargne des Français soit en forte progession, elle est évaluée aujourd'hui à la somme vertigineuse de 5000 milliards, plus de 4 fois le montant de la dette publique. Pourquoi ne pas lancer in grand emprunt de solidarité nationale qui servirait justement à financer les revendications sociales ?  

  • Le coût d'un référendum

    Alors que notre gouvernement est acculé à des arbitrages très compliqués pour tenter de donner satisfaction aux revendications sociales, la demande la plus pressante de ceux qui manifestent est à présent d'exiger l'organisation de référendum dit d'initiative citoyen, le fameux sigle RIC qui fleurit à présent partout. Alors que nous croulons sous les impôts et de multiple taxes, faudrait-il ajouter le coût de l'organisation de référendums qui s'établit à plus de 200 millions d'euros? Sans parler de cet argent du contribuable gaspillé, souhaite-t-on avec ces consultations arriver à annuler certaines lois votées le plus démocratiquement par la représentation nationale, c'est à dire les élus du peuple? Dans ce cas, à quoi vont-ils servir, si après un énorme travail parlementaire, le résultat de leur travail serait gommé, annihilé par ces référendum dits citoyen dont les résultats sont souvent très dangereux? Va-t-on s'incliner face à la tyrannie de quelques aigris ou de quelques illuminés irresponsables?

  • une nouvelle dictature ?

    Faut-il rappeler que nous sommes en France 66 millions de citoyens et 47 millions d'électeurs? Allons-nous tolérer encore longtemps,  sans nous mobiliser à notre tour, l'odieuse dictature que veulent nous imposer quelques milliers d'enragés qui ne cherchent qu'à transformer notre pays en un chaos anarchique. Je ne suis ni de droite ni de gauche, ni du camp du mouvement de La France en marche, je comprends et je respecte les revendications de celles et ceux- des centaines de milliers -  qui ont des revenus trop faibles pour vivre décemment, et celles et ceux- des millions d'autres qui sont résignés et qui espèrent tout de même que cela change,  je suis persuadé qu'ils ont été entendu et écouté, il est certain que nous arriverons à présent à réorienter la politique de notre gouvernement, plus de social, moins de dépenses publiques qui ne débouchent pas sur le bien-être de nos concitoyens, mais pas dans la violence qui pourrait s'assimiler à des actes de fascisme, puisqu'ils ont pour conséquence la destruction des biens privés et des biens publics, l'atteinte à la liberté des autres, bref une forme de dictature. Pourquoi ne pas commencer par dire non aux privilèges exorbitants accordés aux anciens élus et notamment les anciens présidents de la république, pourquoi ne pas dire non à la présence de notre armée au Mali et dans bien d'autres pays qui nous coutent beaucoup trop d'argent et qui ne nous protègent en rien contre le terrorisme, et osons dire non à l’État tentaculaire en militant  par la parole, l'écrit sans démagogie, ni opportunisme, pour un État limité aux domaines régaliens, éducation, armée, justice, santé. Notre État est trop présent dans des secteurs où il n'a rien à faire et pas assez dans les domaines au service du citoyen. Certes, le budget de la France consacre déjà plus de 700 milliards aux actions sociales, c'est bien plus que que les autres pays, mais il faut croire que cela ne suffit pas, puisque tant de nos concitoyens vivent au-dessous du seuil de la pauvreté. L'équation est difficile mais l'exécutif n'a plus d'autre choix que d'inverser sa politique et changer de cap. Il est incontestable que la richesse est mal partagée.

  • L'Art de perdre.

    Je reprends cette note déjà diffusée dans mon blog en septembre 2017, pour y apporter quelques retouches:

    Je viens d’achever la lecture du roman « L’Art de perdre » de Alice Zeniter, édité par Flammarion, sorti en librairie en septembre 2017 et qui a obtenu le prix des librairies de la ville de Nancy, le prix littéraire Le Monde et surtout le prestigieux Prix Goncourt des Lycéens organisé par le ministère de l’Éducation nationale et la Fnac, en accord avec l’Académie Goncourt et d’après sa sélection.

    Alice Zeniter, qui n’a aujourd’hui que 31 ans,  est déjà habituée aux prix littéraires puisque deux, parmi ces quatre précédents romans, ( dont tous ont été réédités en Livre de poche ou dans la collection J’ai lu) ont déjà été remarqués et couronnés, l’un «  Sombre dimanche, édité en 2013 par Albin Michel, a, en effet, reçu le prix du Livre Inter, le prix des lecteurs de l’Express et le prix de la Closerie des Lilas et l’autre « Juste avant l’oubli », édité par Flammarion en 2015, a été récompensé par le prix Renaudot des Lycéens.

    Mais je n’ai pas eu envie de lire le roman de Alice Zeniter parce qu’elle a obtenu cette cascade de prix. Je n’achète pas systématiquement les livres récompensés par les quatre à cinq principaux grands prix littéraires et quand je le fais, il arrive que la lecture de certains me déçoivent.

    J’ai adoré « L’Art de perdre » de Alice Zeniter et je n’ai « lâché » ce livre volumineux qu’après en avoir savouré ses 505 pages. Cette jeune femme a un talent incontestable, l’histoire ( celle douloureuse de ceux que l’on appelé étrangement les harkis, ces algériens qui ont préféré choisir la France et que la France a ensuite si mal traité)   les personnages, ( trois générations d’hommes et de femmes dont celle de Naïma, jeune de 30 ans ( tiens, tiens ! ) très parisienne et en quête de l’histoire de sa famille parce qu’elle est la petite fille d’Ali le grand-père par qui tout a commencé, puisque sans combattre l’indépendance, a choisi par conviction le camp français et devenu l’ancêtre harki) la toile de fond c’est l’Algérie de 1930 à nos jours, jusqu’à ses déchirements meurtriers dans les années 60,  mais aussi la description « hard » des camps où la France a parqué les harkis pendant presque deux décennies , c’est également le style, magnifique, la forme du récit, astucieuse, Il y a la narratrice qui nous donne tout à voir, à savoir et à comprendre et Naïma qui va lentement et difficilement en quête de ce que le lecteur connait déjà. Beaucoup d’émotion et infiniment de plaisir. J'ai pourtant lu d'autres livres sur ce sujet, mais ce roman( inspiré de la vie réelle de l'auteur, son père et ses grands parents paternels étant algériens, est bien plus puissant et surtout plus

    Je sais que c’est banal de dire que je me suis plusieurs fois identifié à cette histoire alors que ma famille était tunisienne et de religion juive, mais j’ai rencontré de nombreuses similitudes, comme le fait qu’elle ait choisi le camp français et sa culture, et donc quasiment été obligée de se déraciner en allant vivre en France, en faisant face à des situations douloureuses d’installation et d’intégration, mais même si ma maman Méïra, comme celle de la grand-mère Yéma du roman ne parlaient pas français, nos situations n’ont certes pas été  comparables à ceux des harkis, considérés comme des traitres, des collabos et j’en passe par leurs coreligionnaires algériens et sans beaucoup d’intérêt par les Français.

    Beaucoup de similitude quand même, puisque j’ai compris tous les mots Kabyles ( ma mère est d’origine berbère) et que j’ai ressenti ce roman « de l’intérieur ».