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  • Camus, ah Camus ! l'éternel Camus!

     

    Ce centième anniversaire de la naissance de Camus qui se présente comme une célébration nationale commence à m'agacer et son portrait qui orne de nombreux blogs...Tout cela me paraît excessif et un brin ridicule. La question est posée cette semaine dans l'Express à Roger Grenier, qui, bien que considérant Camus comme son "grand frère" qui lui a tout apporté, il n'hésite pas à répondre qu'il considère toute cette agitation comme amusante, alors que bien d'autres centenaires, comme celui de Roger Caillois, par exemple, passent inaperçus. Il ajoute, à juste titre qu'il a connu Camus surtout dans de très nombreuses périodes où il était complètement méprisé par tout le monde, y compris par Sartre, dont de nombreux chroniqueurs veulent nous faire croire le contraire, et qu'enfin, aujourd'hui, indépendamment de la qualité de l’œuvre, avoir eu un des tin tragique joue beaucoup pour la gloire...
    J'ajoute, quant à moi, que toutes ses théories"ambiguës"( pas clairement contre la décolonisation, mais pour le rêve complètement utopique d'un état franco-algérien) m'ont toujours dérangé.

     

    Enfin, bref, tous ces admirateurs, presque des idolâtres, tel Jean Daniel du Nouvel Obs, m'agacent...

     

  • Déambulations...Bonjour la vie...

    Le retour à la maison,étourdissant, vertigineux. Tout me paraît trop grand. Ces espaces, ces volumes, ces murs couverts de livres, meubles étranges qui paraissent trop nombreux et inutiles. Mais le parc, ah, le parc, il m'attire comme une amoureuse. Malgré la grisaille du temps, qu'il est bon de déambuler dans mon parc. Entendre le murmure de cette nature qui est en train de muer. Voir se balancer dans le vide les grosses feuilles  jaunes de l’Érable, symbole du Canada, celles plus légères mordorées de mes  chênes majestueux plusieurs fois centenaires, aux tronc noueux comme des pachydermes. De répondre à mon tour, par une caresse, un mot d'amour à chacun de mes arbres, à chacun de mes arbustes, à chacune de mes plantes. Y frotter  mon visage et surtout mon nez  quand je sais que je vais être gratifié par des parfums si odoriférants. Celui de la Menthe, celui de la Lavande qui m'abandonne quelques grains azurés, celui du Thym, de l'Eucalyptus, du Laurier Sauge...Le parfum très fort des fleurs des orangers du Mexique. Je salue l'arrivée tardive d'une fleur de Cosmos, félicite les magnifiques bouquets de Géranium pour leur tonicité face au froid et au vent, m' émerveille  devant l'Olivier nain qui vient de donner naissance à deux olives,  et j'en oublie, ma mémoire me joue des tours, encombrée par ces doses de Morphine, d'Opium et tant d'antalgique et d’analgésique, que je peine à évacuer...
    Peu importe, bonjour la vie !