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Religion

  • La Pâque juive, les fêtes de Pâques chrétienne et Le Ramadan.

    Après la Pâque juive (appelée Pessah par les Juifs) dont les fêtes se sont déroulées du mercredi soir 8 avril et se sont prolongées jusqu’au jeudi soir 16 avril, les chrétiens ont célébré les fêtes de Pâques du dimanche 12 au lundi 13 et auparavant au midi du jeudi saint, en grand habit liturgique, Mgr Michel Aupetit Archevêque de Paris était monté, pour la première fois et très solennellement sur la butte Montmartre pour bénir depuis l’esplanade de la basilique du sacré-Cœur « la ville de Paris et au-delà », c’est-à-dire symboliquement la France ; le lendemain vendredi saint, toujours à midi, il s’était rendu dans la cathédrale Notre-Dame, toujours dévastée par le terrible incendie du 15 avril 2019.
    Pour les Juifs comme pour les Chrétiens, les fêtes de Pâques se sont déroulées dans le contexte très particulier imposé par le confinement, synagogues comme églises et temples étant fermés, mais dans le respect des règles édictées par le gouvernement.
    Qu’en sera-t-il pour les musulmans à l’approche des fêtes du Ramadan qui débute après-demain jeudi 23 avril et se poursuivront pendant un mois jusqu’au samedi 23 mai. Comment vivront-ils ce confinement ? Y aura-t-il deux phases distinctes, l’une du 23 avril au 10 mai et l’autre du 11 au 23 mai ? Je sais que cela ne sera pas évident pour nos amis musulmans, cette fête

    On le voit, la pratique des trois religions monothéistes par leurs adeptes aura été rendue très difficile pendant cette période douloureuse d’épidémie, mais Juifs, comme Chrétiens sont restés dignes et gageons qu’il en sera de même pour les Musulmans.

    Je me permets de rappeler que ces trois fêtes occupent une place essentielle au sein de ces trois religions.

    Pessah’h : on l’appelle la Pâque juive parce qu’elle tombe en même temps que la fête de Pâques de chrétiens, mais en dehors de ce détail, elle ne présente aucune similitude. Les Juifs y célèbre la libération des Hébreux (leurs lointains ancêtres) de l’esclavage d’Egypte obtenue il y a 3000 ans et le passage de la mer Rouge. Symboliquement, cette fête représente la libération du peuple juif. Il s’agit donc d’une fête extrêmement importante pour les Juifs pratiquant régulièrement leur religion.  

     Pessah, comme la plupart de fêtes juives, qui sont extrêmement nombreuses, s’étalent sur 7 jours et quelquefois se chevauchent entre elles, l’une pouvant être le prolongement de l’autre ou annoncer la suivante, elles correspondent toutes à des événements vécus par les Hébreux et racontés dans la Bible hébraïque (communément appelée l’Ancien Testament par ceux qui ne sont pas juifs.)

    Ce sont des fêtes, très « festives » si je puis dire, et elles font toutes appels à des réunions familiales souvent élargies.

    J’ai consacré un chapitre entier de 16 pages intitulé : « Les fêtes religieuses des Juifs » dans mon Essai édité par L’Harmattan en août 2017 : « Être ou ne pas être juif. Telle est la question. Pourquoi ? qui a bénéficié d’une préface élogieuse du philosophe et écrivain Pascal Bruckner.

    Les fêtes de Pâques chrétiennes :  Pâques est la fête la plus importante du christianisme puisqu’elle commémore la résurrection de Jésus.

    Toutes les fêtes chrétiennes rappellent l’essentiel des événements vécus par Jésus et contés dans les quatre Évangiles (qui sont dans l’ordre où ils se présentent l'Évangile selon Matthieu, l'Évangile selon Marc, l'Évangile selon Luc et l'Évangile selon Jean.) regroupées dans la seconde partie de la Bible intitulée Le Nouveau Testament.

    Le Ramadan :

    Seul mois ( le neuvième dans l’ordre du calendrier des musulmans) dont le nom figure dans le Coran ( le livre saint des musulmans).  Il est pour eux le mois saint par excellence puisqu’il constitue le mois du jeûne, qui constitue l'un des cinq piliers de l'islam. Au cours de ce mois, les musulmans ayant l'âge requis ne doivent ni manger, ni boire, ni fumer, ni entretenir de rapport sexuel de l'aube au coucher du Soleil. Le Ramadan est considéré également comme le mois de la charité car, lorsqu'il s'achève, le fidèle doit s'acquitter d'une aumône. D’où la difficulté pour nos compatriotes musulmans de bien pratiquer ce Ramadan en période de confinement. Je rappelle aussi que le Ramadan est aussi le mois au cours duquel de nombreux autres événements importants de l'histoire de l'islam sont commémorés.

  • Conseil français du culte musulman ( CFCM) et Conseil représentatif des institutions juives de France ( CRIF)

    Dans l’article « Macron et l’Islam » paru dans le numéro du Point daté du 25 janvier, signé par Laureline Dupont et Tugdual Denis, les rédacteurs semblent s’étonner de la faible représentativité du « Conseil français du culte musulman(CFCM)- organisation créée à l’initiative du Président Sarkozy en 2003- seules 1000 mosquées sur les 2500 qui existent en France (listées par le CFCM lui-même) auraient participé à l’élection de son Comité directeur. Je trouve, quant à moi ce chiffre important – 40 % tout de même pas négligeable. -  Certes, le budget annuel à la disposition de ce CFCM est dérisoire, puisqu’il plafonne à 30.000 €, et avec une somme pareille il n’est pas possible de mener beaucoup d’actions sérieuses.

    Son plus ou moins homologue, le CRIF- Conseil représentatif des institutions juives de France- censé donc « représenter » la « communauté » juive de France, est-il beaucoup plus représentatif ? Combien de juifs se sentent-ils solidaires de cette organisation ? Fondée quant à elle en 1944, par des groupes issus de la Résistance pour lutter contra l’antisémitisme, elle est toujours bien présente, et bien évidemment plus influente que le CFCM, puisqu’elle fédère plus de 60 associations dont « le Fonds social juif unifié » et la fameuse » Alliance israélite universelle » dont j’ai plus de respect que pour le CRIF, car ( comme son nom ne l’indique pas)  L’A.I.U » a toujours réalisé un travail énorme de formation et d’éducation en milieu scolaire, alors que je pense que le CRIF , en voulant défendre une partie de nos concitoyens, est-ce qu’il ne les fragilise pas, plutôt ? E, s’entêtant à les marginaliser ?

    Pour revenir au CFCM, Le magazine Le Point rapporte que selon un rapport de l’Institut Montaigne, 68% des musulmans français ne connaissent même pas l’existence de cette Institution : cela ne me surprend pas, comme je ne serais pas surpris non plus que si l’on interrogeait « les juifs de France », on obtiendrait le même pourcentage de juifs qui déclareraient ne pas connaître l’existence du CRIF ou tout au moins en connaître simplement l’existence, mais sans plus.

    J’avoue que pour ma part, je n’éprouve  aucune sympathie pour toutes ces Institutions, chaque citoyen a le droit de ne se considérer que comme un citoyen sans avoir besoin qu’on l’enferme dans telle ou telle catégorie spécifique, en fonction de sa religion ( souvent d’ailleurs inexistante) ou la couleur de sa peau.

  • L'épopée de Gilgalmesh

    Je reviens sur la note précédente où il était question de Gilgalmesh.

    Jean Daniel le situe à deux mille ans avant Jésus-Christ. Gilgamesh est connu pour son célébre épopée (où se trouve le premier récit du déluge) qui a d'abord été connue par les tablettes de la bibliothèque d'Assurbanipal à Ninive puis, par la suite, de nombreux fragments de toutes les époques ont complété ce texte magnifique texte.

    Gilgamesh héros sumérien, roi d'Uruk, du IIIe millénaire (selon le dico Hachette) est l'un des principaux héros de la mythologie mésopotamienne. D'après le Petit (sic ! s'agissant d'un gros volume de 2000 pages de grande dimension, 20 sur 30) Larousse illustré, ses poèmes épiques mésopotamiens sont rassemblés en un récit unique vers le XVIIIe s.av.J.C, appelé l'épopée de Gilgamesh, du nom d'un roi plutôt légendaire d'Ourouk. Ouf !

    Enfin, ayant moi-même il y a une dizaine d'années découvert cette belle histoire traduite par Bottero et diffusée dans un ouvrage édité par Gallimard en 1992, j'ai emprunté récemment une phrase "La vie sans fin que tu cherches, tu ne la trouveras pas!" pour l'introduction du chapitre 21 intitulé "Le voyage" qui débute à la page 128 de mon dernier roman", Les chemins croisés du corps et de l'esprit.

  • Le bien et le mal.

    Dans son éditorial "L'amère leçon d'un passé", (Le nouvel obs du 4 au 10 octobre  Jean Daniel écrit, je cite : "On a envie de faire comme Gilgamesh, deux mille ans avant Jésus-Christ, et de demander à Dieu pourquoi il a cru devoir prodiguer aux hommes tant de richesses et de voluptés tout en les condamnant à ne pas en profiter. Les scènes de guerre sont terribles, en ce sens qu'elles conduisent à évoquer une malédiction. Chaque fois que les choses semblent pouvoir s'apaiser, la passion des hommes ou la fatalité des événements viennent pulvériser toute espérance. Pendant ce demi-siècle, les manteaux de la mort ont rarement cessé de voiler le soleil." Fin de citation.


    Je ne résiste pas à l'envie de faire plusieurs remarques :


    1 / Je ne savais pas Jean Daniel croyant, mais connaissant bien son œuvre, il est vrai qu'une forme de religiosité ou plutôt de spiritualité n'est jamais absente dans ses livres, et l'homme, né Jean Daniel Bensaïd et 11ème enfant d'une famille d'origine Berbère judaïsée, semble en permanence très interpellé par les différentes religions et le christianisme en particulier. Cf son essai remarquable: édité en 1996 par Arléa": Dieu est-il fanatique ? Essai sur une religieuse incapacité de croire"


    2 / Sa réflexion n'est-elle pas un peu naïve ? Surtout sous la plume d'un homme aussi érudit ? Car cette réflexion est vieille comme le monde, tous les Hommes dans le temps et dans l'espace, et, quelle que soit leur culture, se sont posés cette question lancinante, sans jamais trouver la moindre réponse.


    3 / Si on est croyant, n'est-il pas plus raisonnable de se dire que Dieu, ayant fait ses créatures à sa propre image, leur a prodiguées des pouvoirs immenses mais leur a offert surtout en plus de pouvoir disposer du libre arbitre.
    Si on n'est pas croyant, tout raisonnement sur le bien fondé de l'existence du bien et du mal n'est que pure foutaise, tant que l'Homme détient en lui cette part d'animalité. Je parle de cet étrange cerveau reptilien. Combien d’écrivains, de philosophes surtout, croyants ou non,  se sont cassés le nez sur cette question.


    4 / et enfin pour ceux qui aimeraient aller plus loin, je conseille la lecture de l'ouvrage, ô combien riche et flamboyant de Serge Lancel sur Saint-Augustin édité par Fayard en 1999, où l'on verra que cette théorie du bien et du mal se lie , au niveau de l'agir, à la manière de l'ombre et de la lumière, et que le mal serait subordonné au bien, qui, seul, procède de l'énergie divine, la mal n'étant donc efficient que par le bien qu'il recèle...

  • Ironie cruelle et macabre ou le combat des fidèles contre Satan

    345 pèlerins musulmans ont trouvé la mort et plusiers centaines d'autres seraient grièvement blessés dans la bousculade à la Makkah(en français La Mecque) - en Arabie Sa'ûdite (ou Saoudite) - patrie de Muhammad ( en français Mahomet ) .
    Certes ce n'est pas la 1ère  fois qu'un tel drame survient au cours du pèlerinage annuel aux lieux saints de l'islam,
    l'année dernière on avait également déploré la mort de 251 personnes et le bilan le plus lourd remonte à 1990 où un commencement de panique, provoqué par une rumeur d'attentat , avait provoqué( au lieudit la Mina, sur un pont ou dans un tunnel , je crois)  la mort de près de 1500 personnes.
    Cette année , j'apprends que la bousculade meurtrière a eu lieu au moment du rituel de la flagélation qui consistent pour les fidèles à lancer des pierres contre trois stèles symbolisant Satan et chacun de jongler au milieu de cette foule compacte pour s'assurer que sa pierre a bien atteint sa cible, ils suffit que les moins vaillants tombent et se trouvent piétinés par inadvertance et c'est le début du drame.
    Profitant de ce qui précède, je voudrais préciser à l'intention et à l'attention de ceux qui ne connaisent pas l'islam, que cette religion , dans son essence, a pour objet d'élever l'homme , le rendre meilleur et l'aider à vivre en harmonie avec son corps et avec la socièté, laquelle se confond avec le religieux. Mais malheureusement une minorité (une toute petite minorité, mais cela suffit pour créer le troubledans la société et  dans les esprtits) )d'enragés fanatiques s'acharnent à détourner et dévoyer cet islam qui apporte la paix à la très grande majorité des musulmans.
    Je rappelle ci-dessous pour ceux qui l'ignorent qu'il est inscrit dans le Coran que tous les musulmans doivent se rendre à la Makkah au moins une fois dans leur vie ( la hadi pour deveni un Hadge- un sage - le point de convergence étant la Ka'bah, petite temple cubique renfermant la pierre noire d'Abraham offerte au Prophète par l'archange Gabriel. Ainsi tous les ans plus de deux millions et demi de musulmans accomplissent ce pèlerinage ( dont le point de convergence est la qui fait partie des devoirs de tout musulman pratiquant, en fait une des cinq obligations cultuelles( appelées les cinq piliers )  avec  1/ la profession de foi(shahâda) reconaître et admettre qu'il n'y a pas de divinité si ce n'est allah et Muhammad est l'nvoyé d'Allah 2/ la prière rituelle 5 fois par jour 3/ l'aumone( la zâkat) 4/le jeûne (lesawne) pendant le mois du Ramadan .